Bon, il m’est arrivé un truc la semaine dernière. Et je me suis dit que ça vous intéresserait. Car ne pas comprendre quelqu’un ou quelque chose, ça peut vraiment peser. Alors c’est parti…

Ne pas comprendre…

Ne pas comprendre

Ne pas comprendre

Alors que s’est il passé. En fait, on avait prévu de se voir avec un ami de longue date. Bien qu’on soit très liés, on a très rarement l’occasion de se voir.

Le soir approchant, je lui envoie un SMS, qui reste sans réponse. Je décide d’attendre, mais rien ne vient.

Plus tard, je tente de l’appeler, mais il ne décroche pas. Je laisses donc un message sur le répondeur.

Pour être franc, je commençais à être un agacé : c’était incompréhensible.

Pendant la soirée, je me suis posé des questions. je me suis demandé si je l’avais froissé d’une manière ou d’une autre, etc. Mais franchement, ça paraissait totalement improbable. Finalement, en plus de de ne pas comprendre, j’étais déçu et même en colère : je me sentais blessé.

Et puis j’ai finis par m’inquiéter.

Que ce soit un ami, la personne avec qui on partage sa vie, ou autre, on est parfois pris de cours par une réaction ou une situation.

Le piège de l’interprétation et des jugements

Et quand on est pris de court, le réflexe courant, c’est de vouloir absolument des explications. Mais bien souvent, celles qui nous viennent spontanément ne sont pas les bonnes.

Si on n’a pas confiance en soi, on peut par exemple penser que l’on n’est pas assez bien. Mais on peut tout autant croire que la personne ne nous respecte pas.

Si c’est dans une discussion, on demande des réponses en croyant écouter l’autre mais en réalité, on reste centré sur ses propres idées. Et du coup on se sent encore plus frustré. Du coup on s’énerve et on écoute de moins en moins. Ce qui était un problème peut alors finir par devenir un drame.

Alors comment faire pour éviter ce piège?

Commencez par dire « STOP ».

Puis centrez vous sur les faits. Mais attention, quand on dit les faits, il faut être précis.

Par exemple : « il (elle) m’a posé un lapin », ce n’est pas un fait. C’est la même chose pour « il (elle) n’est pas attentif(ve) ». En effet, il y a déjà de l’interprétation là dedans !

En revanche, « il n’est pas venu à notre rendez-vous », c’est un fait. De même que « il n’a pas répondu à mes attentes (à tel moment) ».

Pas besoin de vous faire un dessin pour voir en quoi s’entrainer un peu à rectifier ses propres jugements et interprétations peut vraiment simplifier la vie.

Mais ensuite on fait quoi quand on ne comprend pas ?

Ne pas comprendre

Ne pas comprendre

Essayez d’identifier et de mettre des mots les émotions qui sont là. Par exemple : « bon là, je suis vraiment déçu » ou « là, je suis en colère ».

Cela va vous permettre de vous poser une question déterminante :

  • qu’est-ce que cela réveille en moi ?

Est-ce un sentiment d’abandon, de rejet, de honte ou autre ? Est-ce que cela fait repenser à une expérience passée ? Est-ce une accumulation ? Etc.

Et oui, si on ne comprend pas pourquoi l’autre a agit ainsi, on peut au moins comprendre ses propres ressentis.

Et ça aide (souvent bien plus que les explications qu’on pourrait recevoir par ailleurs).

Enfin, accepter de ne pas comprendre

Accepter de ne pas comprendre

Accepter de ne pas comprendre

C’est essentiel.

Accepter qu’on ne comprend pas pour l’instant, c’est permettre de mieux comprendre plus tard.

Je constate souvent cela en thérapie brève avec mes patients. Du fait d’avoir accepté qu’ils n’avaient pas encore les réponses et après avoir lâché certaines croyances, ils trouvent de nouvelles réponses et de nouvelles solutions.

Voilà, j’avais envie de vous parler de tout ça. Mais je vous vois venir ! Que s’est-il finalement passé avec cet ami ?

En fait, il a dû gérer une urgence et pris dans le flux, il n’a pas pu me répondre. C’était simple, en fait…

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À bientôt,

Karim

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