Trouver un métier plus épanouissant… Développer des relations plus satisfaisantes… Sortir de l’anxiété et du stress quotidien… Se lancer enfin dans ce projet qui tient tellement à coeur… Comment aller vers ces changements ?! Et comment se libérer de cette fameuse procrastination ?! En bref, comment se libérer de la peur du changement : c’est ce que nous allons voir ensemble en ce début d’année !
La peur du changement…
Quelle que soit la façon dont nous nous y prenons, nous tissons systématiquement autour de nous un petit cocon de repères rassurants et d’habitudes.
Souvent, il s’agit des réactions que nous reproduisons dans certaines situations. Et ces réactions découlent de nos habitudes de penser (des façons de voir les choses) ainsi que de nos habitudes de ressentir (certaines émotions dans certaines situations).
Parfois, ce cocon d’habitudes devient une prison. Mais pour quelles raisons développons-nous ces habitudes? La principale raison est la suivante :
Le changement fait peur.
Mais peut-être en avez-vous assez, tout comme Sabine, de revivre les mêmes choses sans cesse.
L’exemple de Sabine*
Prisonnière d’une profonde peur de l’inconnu, changer relevait du défit pour Sabine. À 45 ans, elle s’isolait de plus en plus. Sa vie ne lui offrait pratiquement plus de plaisir.
Cela faisait longtemps qu’elle avait mis en place diverses habitudes et rituels. Avec le temps, ils étaient devenus envahissants. Les choses devaient être faites dans un certain ordre. Le moindre petit changement la déstabilisait.
Mais sa grande habitude était de se répéter des phrases comme : « t’es nulle » ; « t’y arriveras pas… » ; « Je suis comme ça, ça changera pas… » ; etc.. À la moindre erreur ou « bêtise », elle se lançait de sévères accusations.
Que ressentait-elle en son for intérieur ?
Elle était malheureuse et elle voulait que ça change. Mais elle ne s’en sentait pas capable.
Du coup, elle s’était convaincue que c’était impossible. Quitter ses d’habitudes et ses croyances l’effrayait. Elle était comme possédée par la peur du changement. Sa vie s’en trouvait figée.
Alors quoi ?! Hé bien à force, elle ne se supportait plus, au point même de se détester. Elle se maltraitait, consciemment et inconsciemment.
Le refuge de la nourriture ne suffisant pas, elle provoquait inconsciemment des situations dans lesquelles elle se retrouvait en échec, surtout au niveau amoureux. La peur du changement peut parfois nous coûter cher.
Oser faire un premier pas
Ses difficultés au travail, le sentiment d’être abandonnée de ses amis et le départ brutal de son compagnon l’ont amenée au bord du précipice. Poussée par son médecin, elle a finit par consulter un psychologue, en désespoir de cause.
Réaliser ce premier pas, lui a énormément coûté. Sa peur était d’ailleurs palpable au premier entretien.
Et vous, où en êtes-vous dans votre vie?
Comment ressentez-vous la peur du changement et quel impact a-t-elle sur votre vie ? Êtes-vous prêt(e) à changer ?
Pour avancer sur ce chemin, il est utile de prendre deux minutes pour comprendre la peur du changement.
Aux origines de la peur du changement
A la source de la peur du changement, on peut distinguer deux peurs fondamentales : la peur de la mort et la peur de souffrir. C’est pour cela qu’oser changer est parfois si difficile.
Imaginez…
Cela fait environ 9 mois que vous êtes dans un bain chaud, où les bruits extérieurs sont atténués. La température est constante et il n’y a pas besoin de manger ou de digérer, ni d’ailleurs, de respirer ou d’aller aux toilettes. Tout est doux, chaud et constant. Vous êtes dans le ventre de votre mère…
Jusqu’au moment où, après plusieurs secousses, vous vous retrouvez la tête coincée. Un goulot d’étranglement vous serre la tête, en même temps que les secousses s’accentuent. Selon les cas, vous y passez entre trente minutes et une heure, avant d’en sortir.
Et là, surprise ! L’air libre (comme quand vous sortez d’un coup d’un bain bien chaud). Et qu’est-ce qu’il se passe ? D’abord vous vous étouffez, puis vous respirez pour la première fois. D’après les médecins, ce n’est pas très agréable.
L’insécurité renforce la peur du changement
Et ce n’est pas tout ! Il fait froid. Toutes les odeurs ont changé. Vous percevez de l’agitation et une grande excitation autour de vous. Les bruits sont décuplés, plus rien n’est pareil et vous n’avez aucun moyen de comprendre ce qu’il vous arrive. Accessoirement, on vous suspend par le pied et on vous tape sur les fesses.
Voilà votre première véritable expérience du changement…
D’après divers travaux, cette expérience laisse une trace profonde en nous : le traumatisme de la naissance.
Que vivons-nous ensuite ?!
La première vraie faim, la première colique, le premier rhume, la première fièvre, le premier bruit fort, etc. La plupart des changements qui vont suivre sont désagréables et restent totalement incompréhensibles.
Frustrations et déceptions n’arrangent rien !
Viennent ensuite rapidement les premières frustrations, puis les premières séparations de vos parents, etc. Entre l’enfance et l’adolescence viendront aussi les premières déceptions, notamment amoureuses.
En bref, nous avons tous enregistré dans notre cerveau une équation du type : changement = souffrance.
Chez certain d’entre nous, la peur du changement sera tellement forte qu’elle nous conduira à éviter tout type de surprise ou d’imprévus. Oser changer sera alors d’autant plus difficile.
Heureusement, nos expériences positives ainsi que la curiosité innée de l’enfant peuvent contre-balançer cette équation.
Oser changer ?! Les différentes peurs qui nous en empêchent
Alors bien sûr, selon nos expériences, nous allons développer chacun une sensibilité particulière. Notre peur du changement pourra alors être davantage alimentée par :
- la peur de l’inconnu ;
- la peur de perdre le contrôle ;
- ou alors la peur d’être déçu ;
- la peur d’être vulnérable ;
- la peur d’échouer ;
- Bien sûr il y a aussi la peur ne plus être aimé ;
- Et il y en a pleins d’autres ! A vous de trouver celles qui vous concernent.
Par conséquent, nous aurons d’autant plus de difficultés à oser changer dans les domaines concernés. Alors en ce qui vous concerne, quelle est votre sensibilité ? De quoi avez-vous peur dans le fond ?
Mais à quoi peut bien servir cette peur du changement ?
Malgré ses inconvénients, la peur du changement a son utilité.
Elle favorise la stabilité en nous faisant tendre vers des comportements ou des choix qui vont privilégier la sécurité.
La peur du changement permet donc d’éviter de prendre des risques inconsidérés. Oser changer comporte effectivement des risques. Et comme le dit le fameux dicton :
« On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on gagne ».
De plus, les sciences cognitives ont démontré depuis longtemps que notre cerveau est feignant. Il préfère le fonctionnement le moins coûteux. Cette particularité le conduit donc à favoriser la mise en place de routines et d’habitudes qui sont très économiques.
Oser changer coûte de l’énergie.
Le prix de la soumission à la peur du changement
Celles et ceux qui laissent la peur du changement les dominer payent un lourd tribu. Et plus la soumission est grande, plus c’est cher.
D’abord, plus il y a d’habitudes et de routines, moins il y a de nouveauté.
Plus nous nous commettons à la peur du changement, plus notre vie risque de prendre la forme d’un long couloir triste. Les choses semblent s’y répéter de façon monotone et sans réelle perspective de satisfaction.
De plus, en restant dans nos routines, nous avons tendance à rigidifier notre fonctionnement, et donc à perdre en souplesse. Nous avons alors de plus en plus de mal à voir des alternatives à notre façon de fonctionner. Expérimenter la nouveauté de façon positive devient de moins en moins évident.
C’est un peu comme un muscle qui ne serait pas utilisé. Il en perd sa force, son dynamisme et sa souplesse…
Oser changer s’avère alors d’autant plus difficile.
Et vous, où en êtes-vous par rapport à tout cela ? Comment percevez-vous votre vie et où en est votre sentiment d’exister ?
Si le changement est un risque c’est aussi une opportunité.
Une opportunité de quoi ? Hé bien, ça dépend.
Peut-être est-ce l’opportunité d’évoluer sur les plans personnels ou professionnels, en faisant des remises en question utiles. Il est également possible que ce soit le moment de changer des relations qui ne vous conviennent plus.
Peut-être est-ce aussi le moment de vous lancer dans de nouveaux projets. Cela ouvrirait alors la possibilité, plus tard, à des rencontres qui seraient plus satisfaisantes.
Mais peut-être que l’enjeu est tout simplement de retrouver le plaisir d’exister, de vous sentir vivant(e).
Alors qu’est-ce qui vous tente ? Qu’aimeriez-vous voir changer dans votre vie ? Dans tous les cas, oser changer sera l’opportunité d’évoluer personnellement.
Vous pourrez ainsi sérieusement augmenter vos chances d’accéder à ce dont vous rêvez !
Alors comment se libérer de la peur du changement ?
Si nous avons développé (c’est-à-dire construit) des peurs au fil de nos expériences, cela veut dire que nous pouvons aussi les déconstruire.
La première étape est d’identifier, puis de nommer vos peurs. En effet, nos peurs sont d’autant plus puissantes et bloquantes qu’elles n’ont pas été nommées et reconnues.
D’abord, identifiez et nommez vos peurs
Il y a un truc pas mal pour ça, c’est l’exercice du « pourquoi-pourquoi-pourquoi ».
Pour cela, prenez une feuille de papier. Notez ensuite au centre de la feuille le changement qui vous fait peur.
Par exemple : « j’ai peur de me séparer de (…) ». S’il y en a plusieurs, voyez s’il est possible de les regrouper (souvent il y a un thème commun). Si ce n’est pas le cas, prenez l’évènement qui vous fait le plus peur.
Prenez alors le temps de bien le regarder. Puis, essayez de répondre à la question « pourquoi a » ai-je peur de cet événement.
Notez alors la réponse à droite et reliez-les deux par un trait. Cela peut-être par exemple : « parce que j’ai peur d’être seul(e) » ou « parce que je souffrirais ».
Prenez le temps et surtout, soyez persévérant(e) !
Ce conseil est bien sûr valable au quotidien. Quant à notre exercice, continuez tant qu’il existe des réponses à la question « pourquoi ».
Dans notre exemple, la suite pourrait être : « parce que je me sentirais rejeté(e) ». Viendrait ensuite : « parce que quand je suis rejeté(e) par quelqu’un que j’aime, je me sens nul(le) » ou « … désespéré(e) ». Cette séquence pourrait se terminer par : « parce que quand je me sens nulle, cela réveille une immense tristesse en moi ».
Pour vous aider à trouver les émotions en question ainsi que les besoins qui y sont associés, aidez-vous de cette liste d’émotions et de besoins, qui est vraiment très bien faite (attention, les émotions négatives sont en deuxième page).
S’il y a une autre raison qui vous fait redouter cet événement, vous pouvez développer une nouvelle séquence à gauche, au-dessus ou en dessous de l’évènement.
Acceptez que ça puisse bloquer
Alors parfois, ça peut bloquer et c’est normal, même à plus large titre, dans notre vie en général.
En fait, nous n’avons pas toujours conscience de toutes nos peurs, ou du moins des liens qu’elles entretiennent avec certaines de nos réactions.
Quoi qu’il arrive, allez simplement jusqu’où vous pouvez, en restant bienveillants avec vous-même.
Il est également possible que certaines peurs qui paraissaient éloignées soient finalement liées les unes aux autres. Reliez les alors par un trait.
Ensuite, trouvez votre priorité
Normalement, lorsque vous aurez terminé, vous aurez :
- Un événement (ou un type d’événement) dont vous avez peur.
- Une ou plusieurs émotions négatives ou états.
Centrez-vous alors sur l’émotion ou l’état que vous souhaitez, en priorité, ne pas vivre. Une fois que vous avez trouvé, formulez positivement ce besoin.
Voici deux exemples :
- Si vous en avez assez de culpabiliser, vous pouvez le reformuler en « je veux me sentir légitime ».
- Si vous en avez assez de vous sentir faible, nul(le) ou dépendant(e), vous pouvez le reformuler en « je veux me sentir fort », « compétent » ou « indépendant ».
Attention, n’attendez pas que ça vienne des autres !
L’initiative du changement ainsi que son impulsion ne doivent dépendre que de vous et pas d’un facteur externe sur lequel vous n’auriez pas de contrôle. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit compter que sur soi mais que :
Attendre le messie n’a jamais sauvé personne…
Si vous avez l’impression que la réalisation de votre besoin dépend des autres, essayez malgré tout de trouver quelque chose qui dépend de vous. En effet, vous êtes ce sur quoi vous avez le plus de pouvoir de changement.
Pour le trouver, vous pouvez vous demander : « qu’est-ce que je ressentirais si les autres changeaient ? ». C’est peut-être là que se trouve votre besoin.
Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, continuez de lire l’article et nous verrons à la fin.
Enfin, éclaircissez l’avenir et visualisez votre souhait
D’abord, demandez-vous :
- Que se passerait-il si cela arrivait ? Qu’est-ce que je ressentirais ? Comment est-ce que je me sentirais ?
Notez ce qui vous vient et surtout visualisez ce que ça donnerait en situation. Prenez bien le temps de voir la scène, comme s’il s’agissait d’un petit film. Notez vos ressentis : ce serait comment ?
Développez un regard nouveaux sur le changement
Maintenant, notez en quoi cet événement pourrait, malgré tous ses inconvénients, avoir des aspects positifs ou utiles pour vous.
Par exemple, dans le cas d’une séparation (qu’elle soit souhaitée ou non ) :
- cette séparation, que pourrait-elle vous apporter dans le fond ?
- Etiez-vous entièrement heureux(se) dans ce couple ?
- Que permettrait une séparation, pour le futur ?
- Y a t-il des choses que vous ne pouviez pas faire ou que vous ne vous autorisiez pas dans cette relation ?
- Serez-vous soulagé(e) d’un poids même si vous souffrez toujours de la séparation ?
- Etc.
Quels autres aspects de votre vie pourraient changer une fois la transition opérée ? En quoi est-ce que ces changements pourraient vous être profitables ? Et comment est-ce que vous pourriez les rendre profitables ?
Faire le bilan
A l’issue de cet exercice, il y a trois possibilités :
- Vous vous sentez mieux et vous sentez que votre peur du changement s’est atténuée, au point de vous aider à envisager le changement en question.
- Vous ne vous sentez pas tellement mieux, même si vous constatez que votre vision du problème a évolué. Ce n’est cependant pas suffisant pour oser changer.
- Vous avez le sentiment que rien n’a changé ou que vous n’avez pas réussi à faire l’exercice en entier. Votre peur du changement reste forte et rien n’est envisageable.
Alors, où en êtes vous ? Comment vous sentez-vous ?
Et si mes peurs ne s’apaisent pas ?!
Si vous êtes dans les cas 2 et 3, pas de panique. Il est simplement probable que l’événement en question réveille des peurs inconscientes.
Leur encrage dans des expériences infantiles ou leur force liée à certains traumatismes fait qu’il n’est peut-être pas encore possible de vous en libérer.
Dans ce cas, il faudra certainement entreprendre un travail de fond. Vous pouvez commencer ce travail par vous-même. Si ça vous intéresse, lisez l’article à venir « Comment évoluer au quotidien ».
Bien sûr, vous avez aussi la possibilité d’accélérer les choses en consultant un professionnel comme un psychologue ou un psychothérapeute. Avec le bon professionnel et la bonne méthode, vous êtes susceptibles de gagner beaucoup de temps.
Si c’est ce que vous souhaitez, je vous conseille de vous orienter vers des professionnels qui pratiquent ce qu’on appelle des thérapies brèves intégratives.
Pour en savoir plus sur ce sujet et surtout, pour savoir comment trouver un bon professionnel, lisez ceci : Comment bien choisir son psy. Vous pouvez aussi lire « Qu’est-ce qu’une thérapie brève ? À quoi ça sert ?« .
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Karim
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*Sabine est un nom fictif. Certaines informations à son sujet ont également été modifiées afin de préserver son anonymat.
Merci Karim pour votre article. Le changement fait peur et fait souffrir. Et il apparait qu’il est amplifié si votre naissance et votre petit enfance ont été perturbé. Ce qui est mon cas. Je suis soulagé de pouvoir mettre un mot à ces maux auxquels je ne trouvais qu’une réponse assez partielle. Le fait d’avoir une analyse complète et « déculpabilisante » est un outil précieux pour des personnes comme moi qui ont peur d’être encore abîmé par la vie et qui le sont malgré tout, car la vie est faite de blessures. Assumer, c’est dur quand on a été fragilisé car assumer, c’est aussi le risque d’être en danger et abandonné. Mais assumer c’est aussi prendre le risque d’aimer et être heureux, ce qui est paradoxal mais tout à fait logique.
Merci Bobby pour votre témoignage !
Oui il est encore plus difficile de prendre de nouveaux risques lorsque l’on a été fragilisé tôt. La peur du changement qui en découle risque alors de brider notre épanouissement.
Et effectivement, derrière l’acceptation d’une part de risque, se cachent souvent des clés essentielles à la libération de notre capacité d’aimer et de se laisser aimer.
Merci Karim!
J’ai le sentiment que cet article est fait pour moi! certes je ne dois pas être la seule …
je note que la peur du changement est finalement très confortable!! on s’y installe « pépère » toute une vie parfois et c’est mon cas. Je vais faire cet exercice qui j’espère m’aidera à aller plus loin.
Bonjour Chris, merci pour ce retour, cela m’encourage à continuer.
Oui, la peur du changement alimente souvent un certain immobilisme, dans lequel il est parfois possible se complaire.
J’espère également que cet exercice vous aidera à aller plus loin. Et n’hésitez pas à nous dire ce qu’il a donné pour vous : ce sera certainement inspirant pour les lecteurs qui suivront !
Merci Karim pour cet article qui est à nouveau un bel outil
en vous lisant on a le sentiment que le fil se déroule tout simplement !c’est génial! il se pourrait même qu’au bout de l’exercice on soit libéré de nos peurs qui nous immobilisent.. oui, mais bon…je m’en doute il y a probablement encore un peu de travail à faire!!!!
merci pour cette nouvelle impulsion!
au fait! le poisson qui fait son grand saut vers sa nouvelle vie… je trouve qu’il fait un peut » la gueule »!!! n’est ce pas parce qu’en sautant il se rend compte qu’il va atterrir dans un autre bocal?
Merci pour votre commentaire et votre enthousiasme, c’est très motivant ! Quant au poisson, qui peut savoir ce qu’il pense…
Bonsoir Karim ,
J’avoue être un peu perdu pour le moment car j’ai moi même provoquer la situation dans laquel je me trouve , je viens fraichement de me séparé car je ne me sentais pas aimer et pour rajouter une couche je fuyais certaines conversations que je trouvais risqué par rapport au réactions de mon ex.
J’ai parcouru l’article ( car je cherche un angle de vue differents sur mon envie d’évoluer ) j’aimerai a l’avenir ne plu fuir et affronter me peurs.
Merci pour cette article.
Bonjour John,
Merci pour votre témoignage.
On dirait que vous avez déjà commencé affronter certaines de vos peurs.
Commencer est souvent le plus difficile. Pour continuer, ces articles vous intéresseront peut-être :
– Comment changer de vie (ou comment vaincre la peur du changement) ?
– Qu’est-ce qu’une thérapie brève ? Quel intérêt ?
Merci pour ce post que je découvre un peu tardivement !
Accepter le changement ne consiste pas en effet à nier l’existence de nos freins, peurs et émotions qui nous habitent tous (et le caractère anxiogène de la période actuelle n’aide pas…). En même temps, tenter de porter un regard objectif et factuel sur nos situations, reconnaître les outils et les pistes dont on dispose aujourd’hui pour nous aider, cela peut contribuer à moins écouter la petite voix qui tente de nous faire baisser les bras et à la remplacer par un discours intérieur plus confiant et apaisé.
J’ai tenté un article sur le sujet (https://alainorsot.fr/2021/03/20/il-na-jamais-ete-aussi-simple-de-changer/ ) pour apporter ma modeste pierre à l’édifice 🙂
Bonjour, merci pour cet article fort intéressant. Moi j ai 72 ans je change totalement de vie. Je suis une femme seule. Je pars vivre dans une autre région pour découvrir qui je suis vraiment après tout ce que j ai découvert durant toute ma vie.
La seule chose que j ai à travailler c est la conduite. Je n ai pas le sens de l orientation et je n ose aller très loin. Alors je vais de ville en ville par le train ce qui me sécurise. Il faut que je fasse des efforts. Mais à 72 ans est ce si nécessaire que cela?
Merci de vos conseils.
Bonjour,
Je suis sincèrement désolé de ne voir votre commentaire (et votre question que maintenant). J
J’espère que les choses ont pu évoluer pour vous depuis ce dernier message?
Vos difficultés pour la conduite sont-elles associées à des crises d’angoisse au volant, des attaques de panique ou la peur d’en faire ?
Bien à vous,
Karim