D’un côté, la fête de Noël me rappelle l’enfance avec sa magie et de l’autre, elle me renvoie aux désillusions inhérentes au fait de grandir. Noël n’est d’ailleurs pas synonyme de « bons moments » pour tout le monde. Certains ont subi des blessures qui rendent cette période particulièrement désagréable. Entre un noël joyeux et un noël triste, y aurait-il malgré tout quelque chose d’intéressant à découvrir ? Il semblerait que oui et c’est ce que nous allons voir ensemble.

Que marque la fête noël ?

La fête de noël se situe dans la période du solstice d’hiver. C’est le moment où l’on passe de la nuit la plus longue de l’année à une phase de croissance des journées.

Ce type d’événement astronomique est fêté depuis des temps immémoriaux dans la plupart des grandes civilisations. La fête de Noël en est la version chrétienne.

Mais quel intérêt à marquer ce type d’événement astronomique ?

Peut-être pour avoir le sentiment d’appartenir à quelque chose de plus grand que soi et de rompre ainsi avec la solitude, inhérente au fait d’être conscient de soi-même.

Mais je pense qu’il y a une autre raison.

L’approche symbolique : un outil ancestral

En effet, il peut également s’agir d’un moyen de mémorisation et de transmission de certains principes essentiels.

Des principes essentiels à quoi ? Essentiels à une vie plus harmonieuse par exemple. Cela vous paraît étrange ?

Associer du sens à un événement, un objet, une forme, un personnage ou une histoire, c’est ce que l’on appelle une approche symbolique. C’est ce qui est fait dans les contes, légendes et mythes. Mais diverses méthodes thérapeutiques s’en servent également et depuis longtemps.

Apparemment, ils ont bien fait puisque les sciences modernes ont démontré que notre cerveau fonctionne sur un principe similaire.

Dépression saisonnière et solstice. Depuis des millénaires, l'homme étudie les cycles cosmiques et leurs correspondances à l'échelle individuelle.

Dépression saisonnière et solstice ? Depuis des millénaires, l’homme étudie les cycles cosmiques et leurs correspondances à l’échelle individuelle.

Noël triste ou noël joyeux ? Quelle symbolique pour le solstice d’hiver  ?

Je ne vais pas prétendre répondre à cette question, mais seulement faire quelques associations.

Nous sommes à la fin d’un cycle où les nuits sont les plus longues. Notre organisme est ralenti et une certaine morosité et fatigue peuvent se faire sentir. Nous sommes entouré par la pénombre. Là on est plus du côté du noël triste.

Symboliquement, on associe la pénombre et les ténèbres à ce qui est jugé « mauvais ». C’est le lieu des monstres, des mauvais esprits et des morts. C’est le lieu où nous rejetons ce qui nous angoisse, nous fait peur ou nous fait mal.

Lorsque nous sommes au plus profond de l’hiver, nous sommes symboliquement entouré de ces ténèbres et de tout ce qu’elle regorgent d’inquiétant ou de déplaisant. C’est le mal-être, la dépression, la tristesse. On se replie sur soi, on économise notre énergie. C’est toujours le noël triste.

Mais que se passe t-il à ce moment ?

Au moment où les nuits sont les plus longues, c’est-à-dire moment où les ténèbres sont les plus importantes, en somme au moment où l’on est au plus bas : La naissance de Jésus (pour les chrétiens).

Qu’annonce cette naissance ?

Le commencement d’un nouveau cycle : les journées recommencent à rallonger. La Lumière va reprendre le dessus. Nous allons nous rouvrir, retrouver de l’énergie, vaincre les ténèbres et ce qui s’y cache !

Toucher le fond pour rebondir : du noël triste au noël joyeux ?

Je constate autant au plan personnel, qu’avec mes patients, que c’est en allant au plus profond de notre mal-être, de notre douleur, de notre noirceur, que l’on opère les rebonds les plus puissants vers une pente positive.

En somme, c’est en touchant le fond de la piscine qu’on sort le mieux la tête de l’eau. Sans quoi, on reste à se débattre entre deux eaux, souvent trop longtemps.

Dépression de noël ? Dépression à noël ? Cette période reste difficile pour nombre d'entre nous

Dépression de noël ? Dépression à noël ? Cette période reste difficile pour nombre d’entre nous

Le rôle de notre souffrance

En fait, notre souffrance est un point d’appui pour engager les changements utiles ou nécessaires à notre bien être.

Notre souffrance est une alarme qui dit « il faut que tu changes quelque chose ».

L’erreur que l’on fait souvent

Alors souvent on veut arrêter l’alarme, alors qu’en fait, on ferait mieux de s’occuper de causes qui l’ont déclenchée.

Si vous voulez c’est un peu comme si, alors qu’on venait d’être réveillé par l’alarme à incendie, on cherchait comment la désactiver plutôt que d’éteindre le feu.

Le pouvoir de notre souffrance

Lorsqu’on se reconnecte à notre souffrance, nous sommes capables d’opérer des changements que l’on ne peut imaginer au préalable. C’est en tout cas ce qu’on constate dans les accompagnements en thérapie brève.

Car soyons franc, c’est beaucoup moins difficile à faire avec l’accompagnement de quelqu’un qui a l’habitude de cela, qui ose vous accompagner sans vous juger : avec bienveillance.

Au delà de la joie qu’ils éprouvent à se sentir libérés, les patients sont souvent décontenancés par ces changements ! Et pour ma part, je suis presque toujours ébahi par ce qu’ils ont réussi à faire.

Si vous traversez une période difficile : si votre noël est triste

Si vous souffrez en ce moment ou si cette période réveille des souffrances. Peut-Être que c’est le noël triste qui domine, que c’est une période d’incertitude, de doutes, de déception ou autres. Et là dedans, on souffre.

Sachez que cette souffrance est là pour vous aider.

Elle est là pour vous aider à faire les choix, prendre les décisions, opérer les changements, nécessaires à votre bien-être et à votre bonheur.

Transformez votre souffrance en alliée.

En laissant se manifester :

  • Tristesse ;
  • Déception ;
  • Colère ;
  • Dégoût ;
  • Frustration ;
  • Peur ;
  • Etc. ;

Vous allez vous donner à vous-même une énergie incroyable : l’énergie du « ras-le-bol », l’énergie du « j’en peu plus », l’énergie du « faut que ça cesse ». Et cette énergie déplace des montagnes.

Cette énergie est le moteur le plus puissant vers la Lumière, même si (heureusement), ce n’est pas le seul.

Un Noël triste ? La libération est plus proche que ce que vous le pensez...

Un Noël triste ? En acceptant cette tristesse vous vous donnez la possibilité de la dépasser.

La naissance de votre petit Jésus

Ce moment du « j’en ai ras-le-bol, faut que ça cesse », c’est la naissance de votre petit Jésus, qui peut, si vous l’écoutez, vous montrer le chemin pour vous apporter à vous même :

  • Amour ;
  • Respect ;
  • Compassion ;
  • Force ;
  • Joie ;
  • Partage ;
  • Bonheur ;
  • etc.

Comment ? En le laissant grandir évidemment.

La puissance de la quête de vérité

Dans la mythologie chrétienne, Jésus est avant tout un porteur de Vérité. Il dit tout haut ce que les autres refusent de voir ou de s’avouer à eux-mêmes.

C’est donc en acceptant de voir ce qui est, plutôt que ce qui nous fait plaisir, nous rassure ou nous anesthésie, que l’on se donne les moyens de trouver les véritables solutions.

En fait, à chaque noël, nous fêtons la fin du règne des ténèbres et des illusions trompeuses, vaincues une fois de plus par notre quête de vérité, porteuse de Lumière.

Cette Lumière, c’est l’énergie positive, créatrice et génératrice. Génératrice de quoi ? Eh bien des solutions à nos problèmes et à nos difficultés !

Cette énergie nous permet de persévérer, de surmonter, de dépasser, d’essayer de nouvelles choses et donc, de trouver des solutions. En somme, elle nous permet d’évoluer et de continuer à avancer, malgré les difficultés

Alors libérons-nous des freins à notre bien-être, notre épanouissement et notre bonheur, en avançant ensemble vers notre propre vérité !

À la clé : plus d’Amour, de Paix et de Joie… ça vaut le coup nan ?!

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À bientôt,

Karim

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