Le changement fait peur. Mais peut-être qu’en même temps, vous aspirez à ce que des changements se produisent dans votre vie. Serait-ce dans votre vie sentimentale ou amoureuse, ou alors dans votre vie professionnelle et matérielle, si ce n’est dans votre vie amicale ou familiale ?! Tout dépend de la période que vous traversez, des événements que celle-ci met sur votre chemin et des défis que vous avez à relever. Quoi qu’il en soit, sachez qu’il normal et même courant d’appréhendun changement tout en le désirant quelque part. De même vouloir du fond du cœur un changement n’exclut pas qu’il puisse en même temps faire peur !
Alors qu’allez-vous faire après cette petite citation sur le changement ?
Allez-vous construire des murs ou bâtir des moulins ? Allez-vous résister, lutter, vous enfermer, vous rigidifier, ou allez vous tenter d’accepter ce qui se présente, de vous ouvrir, de transformer les épreuves que vous traversez en opportunités ? Est-ce que vous allez saisir les occasions de changement que la vie vous propose pour évoluer au plan personnel et construire votre bonheur ?
Bien-sûr, ce n’est pas si simple et le changement à un prix ! Et même parfois, ce prix se paie dans la douleur, la souffrance.
Alors comment savoir si je suis dans la bonne direction ? Et comment savoir si je fais le bon choix ? Comment faire pour surmonter cette épreuve qui me semble insurmontable ?
Oui le changement n’est pas facile et tout ne se règle pas en quelques mots… Mais tout le monde peut faire un premier pas pour s’engager le chemin du changement, pour évoluer, pour se retrouver, pour se découvrir ou se redécouvrir, pour se libérer…
Alors… On essaie ?
Pour aller plus loin, vous pouvez également lire « Oser changer de vie (ou comment vaincre la peur du changement) ?«
À bientôt,
Karim
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Changement de vie professionnelle dans mon cas : je laisse le métier que mes parents ont choisi pour moi, pour exercer un métier que JE choisis. Prof depuis 15 ans, »j’abandonne » les élèves, mes cours, les collègues et une bonne part de mes habitudes et repères quotidiens pour devenir psy. C’est une libération immense, le bonheur et la joie de me réaliser… mais c’est aussi une rupture et pas mal de peurs face à ce qui m’attend : serai-je à la hauteur ? Ne vais-je pas regretter ? Est-ce que je le mérite ? Ne suis-je pas une enfant gâtée, une éternelle insatisfaite ou une ingrate en rejetant mon ancien job ?
Pour m’aider à traverser ce moment de vie important, je me suis fait un petit vademecum qui peut être aidant dans toute situation de changement. Les principes de fond peuvent se résumer en trois mots : acceptation, bienveillance et détermination…
J’accepte la prise de risque : j’accepte de me tromper, que les choses se passent de façon imparfaite, inconfortable, inattendue, non maîtrisable, flippantes, voire franchement chaotique. Je fais confiance en la vie et en mes capacités pour me mener à bon port, même si ce n’est pas par les chemins que j’avais envisagés initialement.
Je suis bienveillante avec soi-même face à mes peurs en me disant qu’elles sont normales et qu’elles sont même une garantie que je ne fais pas les choses de façon inconséquente ou par pur passage à l’acte.
Par contre je refuse de laisser à mes peurs les pleins pouvoirs, sans quoi elles me bloqueraient totalement et m’empêcheraient d’avancer. Pour les canaliser, je leurs donne des temps d’expression : en les écrivant quand elles me traversent par exemple ou en me faisant un quart d’heure montre en main de »gros flippe », quand le quart d’heure est fini, je vais faire quelque chose qui me plaît et qui me change les idées.
Je me rassure en me listant les fois où le changement, même minime, a été porteur de bon dans ma vie : ce que ça faisait, comment c’était, comment je m’étais sentie avant, pendant et après, ce que j’ai acquis et gagné depuis.
Quitte à avoir peur, j’amplifie ma peur : celle de ce qui se passera si je ne change pas de job. Je me fais le listing de ce qui a déjà été assez lourd, pénible, voire insupportable pour moi dans le fait de ne pas avoir choisi et dans le métier de prof en lui-même.
J’accepte profondément ce qui peut m’arriver de bon grâce au nouveau métier que je choisis et je m’autorise à le vivre pleinement, en laissant de côté les questions de loyauté à la famille. J’apprivoise l’idée que je mérite ce bon.
Bonjour Adeline,
Merci pour ce témoignage et ces précieux conseils. Ils donnent des pistes concrètes et vont surement inspirer d’autres lecteurs !