Quels sont les grands styles de thérapeutes ? Quelle psychothérapie choisir ? Et comment un psy travaille-t-il ?! En fait, les deux sont très étroitement liés. Alors découvrez sans plus attendre les 4 principaux styles de psy qui peuplent nos villes et nos campagnes. Ils peuvent être psychologue, psychanalyste, psychiatre, psychothérapeute ou simple thérapeute et travaillent souvent dure pour accompagner leurs patient vers un mieux être. Ah, et juste une dernière chose, si vous cherchez un psy, il y a une petite surprise à la fin…
En attendant, notez qu’une une nouvelle génération de psy pointe son nez ! Ces psy dits « intégratifs » viennent apporter du sang neuf dans l’offre d’accompagnement. Notamment en combinant les approches et en créant de nouveaux modèles de psychothérapies, de plus en plus efficaces. Nous reparlerons bien sûr de tout cela au fil de cet article.
L’intérêt d’un article sur les psy et la psychothérapie…
Cet article vous sera utile si :
- vous cherchez un psy, et que vous avez peur de tomber sur quelque chose qui ne vous convient pas ;
- vous avez déjà expérimenté un certain type de psy (ou de psychothérapie) et que vous souhaitez essayer autre chose.
- Enfin, vous souhaitez en savoir plus sur ces différents types de psychothérapie et styles de psy .
Les 4 principales façons de travailler chez les psy
En gros et schématiquement, vous rencontrerez quatre façons de se positionner (attitudes+méthode) chez un psy. Elles sont issues des principaux courants en psychologie et en psychothérapie. Ces types de positionnements sont valables pour tout type de professionnel (qu’il soit psychologue, psychiatre, psychothérapeute, voire même psychanalyste).
Notez cependant qu’on retrouve plus certaines façons de travailler dans certaines professions que dans d’autres. Pour distinguer clairement les différentes professions de la sphère psy, c’est ici.
Voici donc en exclusivité les 4 principales approches utilisées par les différents types de psy !
Histoire de rendre cela un peu ludique, j’ai décidé de vous les présenter d’une façon amusante (qui est aussi un bon moyen moyen mnémotechnique). Découvrez les grands styles de psy avec les quatre fidèles compagnons de l’être humain, que sont :
- le Basset ;
- le Berger Allemand,
- le Jack Russel
- le Labrador.
Vous allez vite comprendre :-).
Le psy « en retrait », centré sur « les causes » (l’inconscient)
Si je devais le comparer à un de nos fidèles compagnons, je dirais le Basset. Allongé au fond de la cour, il reste dans son coin, discret. Derrière son air indifférent, il est en fait attentif à ce que vous dites et se manifeste à certains moments.
C’est le psychologue, psychothérapeute, psychanalyste ou psychiatre, qui reste « très neutre » et vous laisse parler sans intervenir (ou très peu) .
Dans certains cas, il reste même très silencieux. C’est de lui que vient le bon vieux cliché du psy qui reste dans son fauteuil sans rien dire avec des « hum hum ».
Il répond le moins possible aux questions que vous vous posez et n’est pas centré sur la résolution de problèmes spécifiques. Ce genre de psy ne donne donc que rarement des conseils.
Selon son approche, c’est en parlant que vous allez prendre conscience (progressivement) de votre propre fonctionnement (inconscient).
Et c’est pour cela qu’il veut vous influencer le moins possible, en intervenant le moins possible.
Voilà pourquoi il ne donne que rarement un durée précise au « travail » et ne se centre pas sur des objectifs précis. En fait, il propose un espace de parole, pour que vous puissiez découvrir par vous-même votre propre fonctionnement.
C’est pourquoi, il vous demande de beaucoup parler, notamment de votre passé et de le mettre en lien avec votre présent. Suivant vos propos, il vous aiguille en vous posant des questions ou faisant des interprétations (issue de son « analyse »), mais ne propose pas de solution ou de moyen pour traiter un problème (à l’exception des psychiatres qui peuvent parallèle prescrire des médicaments).
Sa démarche vise et favorise la compréhension de soi-même et la prise de conscience de ce qui est inconscient.
Dans ce type de thérapie l’accent est mis sur l’analyse et la compréhension des causes, avec l’hypothèse que des changements peuvent survenir du fait de cette compréhension.
« La guérison vient de surcroît » Sigmund Freud
Info complémentaire :
En général ce psy se réfère à la psychanalyse ou est psychanalyste. Il peut aussi s’agir d’un « psychologue d’orientation psychanalytique », un « psychologue-psychanalyste » ou un « psychiatre-psychanalyste ». Il pratique ce que l’on appelle les « thérapies d’inspiration analytique » ou « d’orientation analytique », ou même simplement la psychanalyse.
Attention !
Si vous souhaitez commencer une psychanalyse ou une « analyse ». (c’est la même chose).. Sachez que de nombreux psychanalystes, psychologues et psychiatres considèrent aujourd’hui que la psychanalyse n’est pas une psychothérapie.
En effet, son objectif n’est pas le traitement de symptômes ou de difficultés psychologiques mais la mise à jour de conflits inconscients, l’amélioration des symptômes ou problématiques étant alors considérée comme un bénéfice possible.
Le psy « en avant », centré sur le problème (le symptôme)
Là, on est plutôt du côté du Berger Allemand. Volontaire et actif, il respecte et fait respecter les consignes.
Ce professionnel (en général un psychologue ou un psychiatre) se met en position « d’expert », disposant de solutions à vous proposer.
Il s’inscrit dans un dialogue avec vous, mais reste directif. Au début, il est dans une démarche « d’enquête », d’évaluation du problème. Il utilise souvent des questionnaires ou des grilles d’évaluation. L’évaluation du problème se conclura probablement par un diagnostic en termes de « troubles psychiques ».
En effet, la plupart des psy de cette orientation se réfèrent au manuel diagnostic de la psychiatrie américaine le DSM-5.
Une fois le diagnostic réalisé, vous définissez ensemble des objectifs précis à atteindre, dans le cadre de la psychothérapie. On vous propose alors des exercices à faire pour y arriver.
Ce type de psy a, de fait, beaucoup plus tendance à répondre aux questions et à des donner conseils que ceux évoqués ci-dessus.
Ce type de psychothérapie est ce qui se rapproche le plus d’une approche « médicale ». Quelle est la logique sous-jacente ?
Modifier vos comportements et vos représentations liées au « problème ».
En fait, sa démarche vise l’apprentissage de nouvelles façons de faire et d’être à partir d’exercices, préconçus dans la plupart des cas. Dans ce type de thérapie, l’accent est mis sur l’auto-observation en « situation problème » et l’action.
Info complémentaire :
En général, ce type de professionnel pratique ce qu’on appelle les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC). C’est d’ailleurs le référentiel de la majorité des psychiatres. On parle alors de psychiatre d’orientation cognitive-comportementale ou de psychologue d’orientation cognitive-comportementale.
Le psy centré sur les « relations » (les interactions)
Là, on se situe plus sur le Jack Russel !
Pourquoi ?
Parce qu’il est alerte, malin et interagit de façon fine, pour répondre aux besoins de son « maître ». Il est capable de faire le clown ou de vous surprendre.
En fait, ce professionnel (souvent psychothérapeute ou psychologue) adopte une posture d’écoute active dynamique.
Dans ce cadre, il est particulièrement attentif à la façon dont vous interagissez dans vos relations et votre milieu, tout autant qu’aux « prismes interprétatifs » que vous avez (votre lecture du monde et des relations). Et effectivement, tout cela est déterminant.
Pour vous accompagner, il instaure un dialogue soutenu et dynamique dont le but est d’abord de « co-construire » avec vous une compréhension du problème. Mais cette compréhension ne s’appuie pas sur des catégories diagnostics, pour ne pas figer la situation.
Dans un deuxième temps, ce psy vise à vous faire pendre conscience de la façon dont vous interagissez avec vous-même et les autres. Il intervient alors par des questions, des attitudes particulières ou des affirmations.
Ces interventions visent en fait à « provoquer le changement » dans votre façon d’interagir et de voir les choses.
Pour cela il vous aide à faire de nouvelles expériences et/ou à accéder à une nouvelle vision de la situation.
Pourquoi procéder ainsi ?
Simplement parce qu’on sait aujourd’hui que faire de nouvelles expériences concrètes est un moyen puissant d’évoluer. Pour cela, il est susceptible d’intervenir de façon assez « surprenante » pour « bouger les lignes », mais toujours dans le respect et le non-jugement.
Il est du coup possible qu’il vous propose de petites expériences à faire en dehors des séances. Mais ce ne sera pas la même chose que les « exercices » du Berger Allemand.
Enfin, si vous lui posez des questions sur ce que « vous avez », ce que « vous-êtes » ou « ce qu’il faut faire », il refusera de vous répondre car il a le souci de ne pas vous mettre dans « une case ».
En effet, on constate que dans certaines circonstances, mettre une étiquette sur quelqu’un le fige et bride son potentiel de changement. Vous n’aurez pas non plus de solution toute faites avec ce psy type de psy. vous cherchez ensemble.
En bref, ce type de thérapie met l’accent sur le production de nouvelles expériences (en séance comme à l’extérieur) comme moyen de produire du changement (dans votre façon d’être en relation et votre vision des choses).
Info complémentaire :
Ce type de professionnel se réfère à l’approche systémique. Il y a bien-sûr plusieurs types de psychothérapies dans ce domaine. Le professionnel est en général un psychologue « systémicien » ou un psychothérapeute systémicien.
Le psy « centré sur la personne » (les ressources du patient)
Et voilà le bon vieux labrador : toujours là pour vous et affectueux. Attentif à la moindre de vos réactions, il vous accompagne dans vos vécus.
Ce psychologue ou ce thérapeute adopte explicitement une position emphatique et bienveillante à votre égard.
Cela se traduit notamment par un sentiment de « chaleur humaine ». Il interagit avec vous de façon dynamique en manifestant de l’empathie. Pour cela, ce psy vous écoute « activement ». Et il vous accompagne là où vous voulez aller, tout en centrant l’échange vers vos vécus personnels et vos ressentis profonds (émotions).
Pourquoi ?
Parce que l’expérience montre que cela permet la libération de puissantes forces de changement et d’évolution par rapport à toutes sortes de problématiques.
Tout cela se passe dans le cadre d’un dialogue « co-construit » : on avance ensemble ! Comme le systémicien, il vous proposera donc de chercher « à deux » les solutions aux problèmes que vous rencontrez et aux questions que vous vous posez.
Ainsi, il considère que vous avez les solutions en vous et que son rôle est de vous aider à les trouver, puis à les mettre en œuvre.
Sa démarche sera donc de vous aider à libérer vos potentiels de changement et de « guérison » !
C’est pourquoi il refusera généralement de réduire votre problème à un diagnostic, ou une étiquette quelle qu’elle soit. Et bien qu’il puisse vous donner certains conseils, il évitera de vous donner des solutions « toutes faites ». Il préférera chercher avec vous les moyens de réveiller votre propre pouvoir de changement et de résilience.
En bref, sa démarche favorise la qualité du lien et la prise de conscience de vos ressources comme moteur d’un changement positif et d’un évolution personnelle.
Il vise l’éveil de votre « pouvoir intérieur »
Info complémentaire :
Ce type de professionnel se réfère généralement aux courant Humaniste. Il existe un grand nombre de psychothérapies dans ce domaine.
Quant au professionnel, il peut s’agir d’un psychologue d’orientation humaniste mais la plupart d’entre eux sont psychothérapeutes ou simples thérapeutes.
A ce moment, je vous recommande bien-sûr de privilégier un psychologue ou psychologue-psychothérapeute.
Les approches systémiques et humanistes sont très complémentaires et sont souvent associées dans les thérapies dites intégratives.
Le 5ème type : les psychothérapies intégratives
Vous venez de voir les 4 principaux styles de thérapeutes et d’approches thérapeutiques. Cependant, vous allez également rencontrer des psy qui s’inscrivent dans plusieurs de ces approches.
Ce sont les psy ou thérapeutes dits intégratifs.
Et en fait , je suis l’un d’entre eux. Je m’inscris donc dans une démarche intégrative en psychothérapie.
L’approche intégrative en psychothérapie est issue d’une recherche d’amélioration des dispositifs thérapeutiques.
Il s’agit donc généralement :
- d’intégrer les points forts des certaines méthodes dans de nouveaux protocoles thérapeutiques ;
- Combiner certaines méthodes déjà existantes en les utilisant alternativement.
C’est grâce à ce travail que de nouvelles méthodes de psychothérapie sont progressivement crées.
Cette tendance à l’innovation et la remise en question de vieilles habitudes (pour certains) font que les psy « intégratifs sont parfois mal-aimés de certains collègues plus « académiques ».
Pourquoi ?
Parce qu’ils bousculent l’ordre établi.
Et comme vous le savez, ça ne plait pas trop dans les milieux un peu « installés ». C’est donc le cas, même dans le monde de la psychologie et de la psychothérapie ;-).
D’ailleurs, un courant souvent critiqué encore peu connu en France mais en pleine explosion est la branche des psychothérapies brèves intégratives ou thérapies brèves intégratives.
Certaines de ces méthodes d’accompagnement permettent des changements conséquents et même des rémissions, parfois en 2 à 3 séances. Une thérapie brève intégrative dure d’ailleurs en moyenne entre deux et dix séances avec une moyenne de trois et six séances (au lieux 15 à 50 séances pour les thérapies plus classiques).
Et que penser des approches psycho-corporelles ?!
Je n’en avais pas parlé jusqu’à maintenant car les approches psycho-corporelles ne constituent pas une façon de se positionner dans la relation au patient. Il s’agit plutôt de techniques particulières.
Elles peuvent donc être utilisées dans le cadre des 4 positionnements que nous avons vu ci-dessus.
Les approches psycho-corporelles utilisent comme porte d’entrée le corps notamment grâce aux perceptions sensorielles. Ces méthodes impliquent un travail corporel ou une médiation par le corps. La sophrologie en est un exemple, mais il y aussi l’hypnose et même l’EMDR (il y en a encore beaucoup d’autres). Certaines formes de Yoga peuvent aussi être considérées comme des approches psycho-corporelles (le kundalini Yoga par exemple).
Actuellement, on observe (dans le champ des thérapies intégratives) de plus en plus d’intégration de ces approches « psycho-corporelles » dans de nouveaux protocoles de psychothérapie. Et cela est bien sûr dû au constat de l’efficacité de cette intégration.
Il est évident que l’intégration de ces approches dans de nouvelles méthodes de psychothérapie sont très prometteuses.
Mais qu’est-ce qui est le mieux alors ?
C’est une question difficile.
Ce qui est sûr, c’est que vous devez vous sentir « bien », « à l’aise » ou « en confiance ». Eh oui, l’alliance thérapeutique c’est 30% de l’effet d’une thérapie. Le truc, c’est que l’implication du patient joue également un rôle très important dans l’effet thérapeutique (40% du bénéfice).
Or l’implication d’un patient qui vient de s’engager dans un travail va être rapidement et fortement modulée par la qualité de l’alliance.
Il semble donc raisonnable de penser qu’un psy qui adopte une attitude favorisant l’alliance et qui utilise une méthode motivante pour le patient sera en général plus efficace.
C’est en tout cas ce que nous constatons en pratique avec plusieurs de mes collègues.
Entre psy intégratifs et psy simplement ouverts d’esprit…
De mon point expérience, les approches intégratives en psychothérapie prennent mieux en compte les deux paramètres évoqués ci-dessus.
Pour quelle raison ?
Justement parce qu’elles sont construites dans le cadre de cette recherche de ce qui fonctionne ou non. De cette façon elles potentialisent de puissants leviers de changement !
C’est pourquoi, pour un travail de psychothérapie, j’aurais plutôt tendance à vous recommander :
- Un psy intégratif formé à une ou plusieurs méthodes de psychothérapie intégratives ;
- A minima, un psy utilisant une méthode classique mais ouvert d’esprit sur ces questions (quelque que soit son style dominant).
Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose d’important à comprendre :
- Même la meilleure méthode à peu de chances de bien fonctionner avec le « mauvais psy ». En effet, c’est aussi une question de rencontre et de personnalité.
Il semble logique de commencer par de la thérapie brève et de prolonger si nécessaire :
- En effet, le travail accompli en thérapie brève ne sera jamais perdu et sera même bénéfique à un travail complémentaire. En revanche, le temps perdu dans une thérapie longue, inefficace risque de ne pas être à la hauteur des quelques bénéfices que cela vous aura apporté.
Une dernière chose : attentions aux psy rigides
En fait, tout professionnel (et quelle que soit sa notoriété!), qu’il soit psychologue, psychiatre, psychanalyste ou autre, qui présente :
- une attitude ou une vision rigide des psychothérapies ou d’autres professionnels ;
- qui critique sans nuance d’autres approches ou professionnels ;
- qui prétend détenir la vérité ou bien que sa méthode est la voie royale vers la « guérison » ;
- Et plus largement qui se comporte de façon rigide et ou hautaine…
… montre qu’il manque de recul et qu’il n’a pas suffisamment travaillé sur lui-même (et au passage que sa « thérapie » n’est pas très efficace!).
Seulement, ces attitudes sont potentiellement nocives pour les patients.
A ce propos, les résultats de la recherche scientifique tendent à montrer que :
Trop s’attacher à une méthode thérapeutique en particulier, nuit aux bénéfices du traitement.
Donc autant choisir un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre qui ne s’y accroche pas… comme Gollum à son anneau… ;-).
Plus largement, de mon point de vue, l’attitude résultant d’un travail sur soi efficace conduirait plutôt :
- à une prise de recul et recherche d’amélioration de sa façon de travailler ;
- à moins d’attachement pour la méthode en elle-même et plus d’attention aux besoins du patient ;
- et une plus grande humilité.
Mais comment faire pour trouver le bon psy ? Surprise…
Ce n’est pas évident. D’abord parce qu’il n’est aujourd’hui pas possible de comparer les principales méthodes de psychothérapie de façon rigoureuse et objective. C’est tout simplement trop complexe à grande échelle.
Donc surtout et je le redis, méfiez vous des discours trop radicaux dans ce domaine. Ils ne sont clairement pas objectifs.
La prudence, l’humilité et l’ouverture d’esprit me semblent plutôt être les postures qui conviennent dans ce domaine.
De plus l’information sur les psychologues et les psychothérapies n’est pas claire. Il y a beaucoup d’erreurs et de préjugés, même chez les professionnels. Il est du coup encore plus compliqué pour le « grand public » de s’y retrouver.
J’ai donc réfléchi à une solution simple et accessible à tous. C’est pourquoi j’ai écrit un Ebook (gratuit) pour répondre à cette question !
Si cet article vous a intéressé faites en bénéficier d’autres personnes !
Partagez vos impressions et vos expériences dans les commentaires ! De cette façon nous continuons ensemble d’avancer sur le chemin pour se libérer soi-même 😉
D’ailleurs si vous souhaitez continuer sur ce chemin, la newsletter vous aidera à vous tenir informé(e) des dernières news.
Merci et à bientôt,
Karim
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Waw j’adore ! Vraiment je trouve des informations essentielles qui me font avancer dans mon projet professionel. J’adore votre blog. Merci beaucoup.
ps : Moi aussi, je suis proche de l’approche intégrative et il y a encore tellement de choses à découvrir…
Bonjour Céline,
C’est vrai, il y a encore pleins de choses à découvrir et c’est très stimulant.
En tout cas, si vous voyez encore des choses à éclaircir sur ce sujet, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires je répondrai avec plaisir.
Et surtout, merci pour votre message, il me donne du coeur à l’ouvrage ;-).
Bonjour Karim,
Cette article m’a éclairé, car j’étais un peu dans l’obscurité par rapport à un psychologue en hdj qui ne voit que par la TCC.
C’est en effet le seul courant thérapeutique utilisé dans cet établissement.
cette méthode m’a rendu malade. Je la trouve agressive, malsaine, intrusive voire totalitaire.C’est la pensée unique. Heureusement, je l’ai arrêté après un conseil à l’extérieur, car je sentais une réelle souffrance. Ce fut très dur de « renier » ce psy qui détenait la « vérité »…Pendant des mois j’ai subi des pressions de la part des éducateurs, infirmières, aide soignantes et psychiatre de l’hdj pour renouer avec ce psychologue qui me rendait malade. Un véritable lobbying très dur à vivre. Mais j’ai tenu bon et je vois dorénavant une psychologue emdr à l’extérieur beaucoup plus ouverte d’esprit.
Un grand Merci à vous pour votre claivoyance.
Merci Serge pour votre témoignage !
Malgré la difficulté, vous ne vous êtes pas arrêté à ce premier psy et vous avez persévéré. Cela a permis de trouver un psychologue un psychologue qui vous convient ainsi qu’une méthode reconnue pour son efficacité.
C’est un très bel exemple que vous nous laissez.
En effet, il peut être très tentant de conclure d’une expérience comme la votre que les psy ou la psychologie ne servent a rien ou sont même dangereux, alors que dans un cas comme celui-ci, c’est la personnalité du professionnel et son attitude qui sont à remettre en question.
Bonjour Karim
Je vous remercie pour votre commentaire. ça fait du bien de se sentir compris.
En fait, ce qui m’épuise, c’est de vouloir faire comprendre au psychologue et au psychiatre que cette méthode ne me convient pas, car c’est trop brutal et intrusif. Mais à part dénigrer les autres méthodes psycho thérapeutiques, il n’y a de leur part, aucune remise en question. Ils pensent détenir la « Vérité « .Même si la TCC peut fonctionner très bien avec certains patients, la façon dont ils utilisent me semble malsaine. cela me culpabilise plus qu’autre chose. Ils renvoient toujours la ,problèmatique sur la malade alors que c’est leur esprit qui manque de lumière. Ce sont des phrases du style: C’est votre problème de « tolérance à la frustration » ou bien : » Qu’est que cela dit de vous?. » ou encore « maintenant je vais être plus « Frontal »..Il me renvoie la balle en sous entendant que le soucis vient de moi. Ce que je peux entendre dans d’autres circonstances avec des gens ouverts d’esprit.. Du coup je ne participe plus qu’à 2 activités par semaine (badminton et sophrologie) car je me sens mal à l’aise dans ce climat de manipulation mental.
En plus, tout le personnel(aides soignant, éducateurs, psys et infirmiers) passe son temps à dire qu’ils n’ont pas de budget pour les activités, plus d’argent. Tout coûte cher. Ce qui est simplement faux, car la clinique appartient à une holding financière,Antin Infrastructures Partners qui a réalisé dans cette seule clinique près d’1 million d’Euros de bénéfices; 955000€ exactement pour près de 11 millions d’Euros de chiffre d’affaire. ce sont des fonds publics via l’assurance Maladie qui rémunèrent des actionnaires privés. C’est vraiment choquant.
Malgré tout j’ai retrouvé là bas du lien social, des horaires de déjeuner réguliers et j’y ai découvert le théâtre d’impro, la sophrologie, l’art thérapie .fait par des intervenants extérieurs.
voilà ce que je voulais exprimer. Belle journée à vous Karim . Serge
On constate à travers votre exemple les effets néfastes d’une attitude dogmatique (et/ou trop radicale) dans le soin. C’est dommageable à tous les niveau…
Merci pour votre témoignage
Bonjour Karim,
Votre article est superbe !
Étant étudiant, je suis un peu perdu dans toutes ces formes de psychologie.
Cependant, je dois choisir ma spécialisation et il me reste un questionnement, peut être vous allez pouvoir m’aider.
Un psychologue spécialisé dans les risques psychosociaux (psychologie du travail) peut il faire par la suite des études de psychothérapie alors qu’il n’est pas spécialisé en psychanalyse ou pathologie ? Vers quel formes de psychothérapie peut il s’orienter ?
Merci par avance de votre réponse,
Cordialement
Jeremy
Bonjour Jeremy !
Le diplôme de psychologue est unique, donc oui, tout à fait. Concernant le type de psychothérapie, cela dépend des affinités que vous avez déjà. Je conseillerais des thérapies intégratives récentes, type Thérapie Brève Self Inductive (TBSI), Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), ou l’EMDR mais il y a bien d’autres. Cela dépend de ce que vous souhaitez faire, du type de public ou de problématiques que vous souhaiteriez accompagner.
De préférence, cherchez vers les thérapies intégratives et/ou thérapies brèves.
Ce qui est certain est que pour devenir un bon thérapeute, il est important d’avoir un parcours thérapeutique personnel, afin de se libérer ses propres schémas, blocages et peurs. C’est aussi l’occasion d’expérimenter les différentes méthodes et approches, ce qui n’a rien à voir avec le fait d’en entendre parler ou de lire dessus.
Bonjour,
Merci de votre réponse cela me rassure que je puisse m’orienter vers la psychothérapie avec une spécialisation en psychologie du travail.
Oui j’effectue déjà un cheminement thérapeutique personnel depuis le début de ma licence. Cela me semble essentiel! Je travail également avec un thérapeute qui m’apprend l’accompagnement.
Encore merci !
C’est une très belle perspective ! Si vous êtes intéressé par vous former à la psychothérapie, la TBSI (ou thérapie Brève Self Inductive) est une nouvelle méthode, surprenante par son efficacité et très facile à intégrer à des pratiques déjà existantes.
Outre les fautes dans vos citations (incroyable pour un psy), vous donner une vision totalement partiale de la réalité, en soutenant ce qui peut bien-sûr être interprété comme votre choix. Je ne me retrouve absolument pas dans la description que vous faites des psychologues d’orientation analytique : manifestement, je pense que c’est votre vision qui est totalement poussiéreuse au sujet des cliniciens d’orientation analytique qui sont en interactions, qui peuvent parfois être directifs et qui sont ne sont certainement pas la caricature que vous en faite…preuve que votre formation a été insuffisante sur la question. De plus, il est faux de penser que les cliniciens d’orientation analytique seraient les psy centrés sur les causes, avec l’idée que c’est l’inconscient. Cela fait environ 30 ans que les cliniciens ne sont plus formés tel que vous le décrivez. Enfin, les psy intégratifs que vous semblez tant porter en idéal, sont plutôt un symptôme de psy qui proposent souvent un peu de tout pour compenser leur manque de formation initiale. Outre le fait de faire un peu de tout, ces psy sont un symptôme typique de notre société : ils font comme des entreprises qui se diversifient à l’ère de la concurrence : ils proposent des méthodes composites pour être adaptés à tous le monde. Mais, dès qu’on les parler de leur pratique, c’est une catastrophe.
Afin de paraître un peu plus digne de fiabilité, je ne saurais trop vous conseiller de vous ra renseigner un peu mieux.
Bonjour,
Merci d’avoir pris la peine de laisser un commentaire bien que vous ne vous retrouviez pas dans ce que j’ai écrit (et désolé pour les coquilles qu’il reste).
Il se trouve que je suis psychologue clinicien, d’orientation psychanalytique à la base. J’ai exercé pendant plusieurs années avec cette approche, que j’ai également enseigné (en tant que chargé d’enseignement à l’université).
Mais c’est au contact des patients et dans la démarche de constamment m’améliorer, afin de les aider au mieux, que j’ai progressivement évolué dans ma pratique.
C’est à partir de cette expérience et de longues recherches sur les psychothérapies que j’ai écrit cet article, dans le but d’aider les gens qui ne connaissent pas le domaine, à mieux discerner les grandes tendances. Cela implique effectivement (et c’est avec regret) d’être quelque peu schématique.
Vous avez donc raison de souligner qu’au sein d’un courant comme les thérapies analytiques, il existe une grande variété de pratiques, dont certaines sont récentes.
En revanche, je me garderais bien de faire des généralités sur la compétence des professionnels d’un domaine ou d’un autre. Comme partout, il existe des gens très compétents et d’autres moins.
D’ailleurs, pour les personnes qui ont des doutes sur leur psy, je délivre quelques clefs à ce sujet dans l’article suivant : comment savoir si je suis avec le bon psy
Bien à vous,
Karim
Merci Karim…vos articles eclairants tombent au bon moment pour moi. C’est surement un cadeau pour les Voeux de la bonne année 2020. JE FAIS PASSER VOS ARICLES.
Bonjour,
Merci pour votre témoignage ainsi que vos partages.
Cela me touche toujours de savoir qu’un de mes articles a pu aider quelqu’un.
Bien à vous,
Karim
Bonjour , j ‘ai lu avec attention votre article que je n ‘ai pas hésité à partager . Comment puis je me procurer votre « ebook » gratuit ?
Bonjour,
Merci pour commentaire et vos partages !
L’Ebook est accessible en vous inscrivant à la newsletter (volet de droite sur ordinateur ou en bas sur smartphone). Vous pouvez également le télécharger à partir du pop-up qui s’affiche au bout d’une vingtaine de seconde.
Si vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à me le dire, on verra comment on peut faire.
Bonjour Karim,
Je trouve votre blog intéressant et enrichissant. Merci. Psychologue de l’accompagnement professionnel avec des approches clinique et social, je me positionne parfaitement dans votre définition des psychothérapies intégratives en prenant également en compte la dimension du subtil dans ma pratique. S’il y a un objet essentiel à retenir quelque soit le praticien, c’est que l’on travaille avec ce que l’on EST avant tout.
X gillet nous montre bien qu’il faut de tout pour faire un monde, il fallait bien un avis négatif pour démontrer que l’exception confirme la règle.
Merci à vous
Merci pour votre retour !
Et effectivement il faut de tout pour faire un monde et heureusement les choses semblent évoluer !
bonsoir;je suis tombé sur votre article car depuis peu je vois une spychopraticienne en plus d un suivi a un hopital de jour pour tca et bipolarité depuyis x années . elle exerce avec touché et non les yeux ,cela ne me dérange pas mais comment savoir si elle me convient car je n en suis pas sure et cela à un coup.Je n ose pas lui demander .merci pour ces belles explications.
Bonsoir, si je comprends bien, vous parlez de stimulations bilatérales tactiles dans le cadre d’une thérapie EMDR ?!
Si c’est le cas, ça ne pose aucun problème, de mon expérience, c’est même dans certains cas plus efficaces qu’avec les stimulations oculaires.
Maintenant, pour savoir si une thérapie vous convient vous pouvez vois donner trois critères :
1 – Vous vous sentez en confiance ou tout au moins en sécurité avec le thérapeute ;
2 – Vous avez le sentiment qu’il se passe quelque chose lors des séances (déclics, nouvelles compréhensions, apaisement, émotions qui ressortent, etc.)
3 – Vous observez des changements concrets dans votre vie.
Dans certains , il faut bien sûr se donner un peu de temps (au moins 5 séances), notamment dans lorsqu’on souffre d’anorexie mentale car on peut avoir développé un sortir « d’armure d’hyper-contrôle » pour ne pas ressentir certaines de choses.
Dans ce cas, vous pouvez être certaines que lorsque vous n’avez pas envie d’aller sur quelque chose pendant une séance, c’est là qu’il faut aller pour aller vers du changement.
Est-ce que cela répond bien à votre question ?
Bonjour,
Vous indiquez que « les résultats de la recherche scientifique tendent à montrer que trop s’attacher à une méthode thérapeutique en particulier nuit aux bénéfices du traitement. »
Auriez-vous les sources correspondantes ? J’ai plutôt entendu le contraire (ou plus exactement, plus un clinicien croit aux prémisses théoriques de son orientation, meilleure est l’efficacité : mais impossible d’avoir les sources non plus).
Merci !
En fait les deux sont complémentaires. Ils ne sont pas à opposer.
La conviction (interne et/ou apparente dans la méthode employée) est un levier thérapeutique puissant, qui est bien identifié aujourd’hui. On l’observe facilement dans les études sur le placebo par exemple, mais pas seulement.
La conviction en ce que l’on fait au plan thérapeutique (notre approche thérapeutique), n’implique en revanche pas forcément un attachement univoque à UNE méthode (ou UNE approche) thérapeutique et donc à UNE façon d’appréhender l’être humain, qui serait considérée comme étant la seule valable ou meilleure (autrement dit, une position dogmatique).
On peut donc croire en ce qu’on applique tout en ayant une position a-dogmatique. Car d’ailleurs, ce qu’on applique peut être un combinaison de plus approches d’ailleurs.
A l’inverse, une position dogmatique réduit de fait les possibilités thérapeutiques en réduisant le champ des possibles (autant en termes théoriques que pratiques). Car on adopte un regard restrictif sur l’être humain (et donc le patient) et on restreint la palette des outils thérapeutiques. Cela réduit de fait les possibilités d’interventions, les possibilités de s’adapter aux besoins du patients et même les possibilités d’orientation… On n’oriente pas un patient vers une approche ou une méthode de thérapie que l’on rejette (et je peux vous dire de mon expérience, que beacoup de ces rejets sont fait a priori et en toute méconnaissance de ce qui est rejeté, même s’il faut dire que c’est de moins en moins le cas).
Au fond, c’est tout simplement la rigidité mentale du thérapeute qui serait un frein au bénéfice thérapeutique. Cette rigidité pourrait d’ailleurs se manifester de différentes façons autres que celle-ci.
En toute franchise, j’ai écris cet article il y a long temps et je me rends compte que je ne retrouve pas la source de cette assertion à cet instant dans mes bases de données. Il faudrait que je fasse des recherches plus approfondies.
Mais je pense que vous comprenez le fond du propos qui est de dire que la rigidité mentale du thérapeute (et notamment une position dogmatique à l’égard de ses propres méthodes) n’est pas au bénéfice de la thérapie. À la différence d’une position caractérisée par une flexibilité et une ouverture d’esprit qui elle serait de mon point vue favorable à un plus grand bénéficie thérapeutique. Sachant qua la flexibilité ne s’oppose pas au fait de croire en la méthode que l’on utilise (qui peut elle-même inclure plusieurs approches).
Est-ce que cela répond malgré tout à votre question ?
Bonjour Karim!
Je vous félicite pour cet article. c’est vraiment intéressant.
Merci pour votre retour !
J’ai énormément apprécié ce blog, excellent sujet
Merci pour votre retour !