Bon. Il y a des situations où l’on a l’impression de ne pas pouvoir être véritablement soi-même. Parfois, on se surprend à réagir de façons qu’on ne comprend pas. A d’autres moments, on a le sentiment de ne pas pouvoir exprimer ses potentiels ou ses intentions réelles. Alors qu’est-ce qui empêche d’être soi-même, véritablement ? Pour être franc, ça fait longtemps que j’y réfléchi… Et il y a quelques semaines, j’ai eu le déclic.
Quelque chose que je savais déjà mais qui est apparu sous un jour nouveau. Alors, que pouvais-je faire d’autre que de vous livrer ici une réponse simple à cette question simple. Mais ce n’est pas tout : j’en profite pour vous dévoiler la mission que je me suis donnée avec ce blog. On y va ?
Ma mission : vous aider à retrouver l’épanouissement et le bonheur
Aujourd’hui, malgré les connaissances, la technique, l’accès à de nombreux biens et services, s’épanouir, se sentir à sa place ou simplement serein ressemblent de plus en plus à des rêves d’enfant.
Qu’est-ce qui empêche de s’épanouir, d’être heureux, en somme d’être soi-même véritablement ?
Les raisons peuvent apparaître complexes. Mais il y a une cause, un mécanisme fondamental et il est particulièrement sous-estimé…
Le mécanisme principal qui empêche d’être soi-même, véritablement.
Le fonctionnement de notre cerveau est conditionné par un principe d’une simplicité déconcertante, que l’on peut résumer en deux propositions
P1 : Il cherche spontanément à obtenir des gratifications à court terme.
P2 : Il chercher spontanément à réduire le déplaisir à court terme.
Quelle en est la conséquence ?
Hé bien nous cherchons spontanément à éviter ce qui est désagréable à court terme et à obtenir ce qui est agréable à court terme.
Or ce qui est bon à court terme ne l’est pas forcément à long terme et aussi, ce qui est désagréable à court terme, peut s’avérer bon à long terme.
Vous voyez le problème ?
Un exemple : comment ne plus être soi-même à l’école
Si enfant, je suis jugé par mes parents ou des proches comme mauvais (pour diverses raisons), ou si je suis trop peu gratifié lorsque je réussi, mon cerveau va chercher un moyen de réduire ce déplaisir rapidement
Comment ?
Je pourrais (par exemple) me mettre à croire que « je suis nul » ou que « je ne suis pas capable ».
De façon paradoxale, croire cela réduit la souffrance à court terme. En effet, j’évite ainsi de nouvelles déceptions dans ce domaine et je libère de l’énergie, de la disponibilité pour d’autres sources de gratification à court terme. Par exemple : faire rire mes camarades de classe ;-).
Seulement, cela à des conséquences :
- Déjà, je m’empêche de progresser dans le domaine concerné ;
- Je suscite de nouveaux jugements, pas forcément positifs, ce qui peux causer de nouvelles souffrances à moyen et long terme ;
- À force, les échecs s’accumulent avec leur lot de nouvelles blessures et difficultés
- Etc.
Ces conséquences finissent par me confirmer la croyance que mon cerveau a créée au départ : je suis « nul », « pas capable », etc. Pourtant, au départ, j’aurais pu spontanément m’amuser, voir même m’épanouir dans ce domaine. Être soi-même devient de plus en plus difficile ;
Mais cela marche aussi à l’inverse
Si enfant, l’approbation et l’affection sont données surtout lorsque j’ai des bons résultats à l’école. Mon cerveau va développer une croyance pour continuer à obtenir ces gratifications ou éviter le déplaisir de décevoir.
Laquelle ?
Par exemple : « je n’ai pas droit à l’échec », « je dois me débrouiller seul », « je ne dois pas décevoir pour être aimé« , etc. Bien sûr ces croyances ne sont pas formulées de cette façon dans notre esprit et elles restent inconscientes longtemps avant d’être démasquées.
Pendant ce temps, on se « déforme » en reproduisant les comportements qui vont avec.
Mais pourquoi cela dure-t-il ?
C’est que notre cerveau est feignant. Plus une solution a été utilisée, plus il la réutilise systématiquement et spontanément.
Pourquoi cela ? C’est tout simplement plus économique.
Et oui, reproduire une habitude est moins fatiguant à court terme que :
- d’essayer quelque chose de nouveau, de différent ;
- de tenter de changer ou réduire une croyance déjà présente.
On se retrouve alors à laisser petit à petit notre cerveau nous faire croire tout un tas de choses et les transformer en habitudes, en routines. Notre cerveau s’habitue à réagir de cette façon et pas d’une autre, parfois au point de ne plus savoir faire autrement.
Doucement, mais surement, on perd la capacité à être soi-même, véritablement. Et le truc, c’est qu’on a commencé il y a longtemps… dès la naissance et peut-être même, un peu avant. C’est dire si les habitudes sont bien ancrées.
Un cercle vicieux qui empêche d’ être soi-même
Plus je me laisse aller à ces croyances, plus j’ai des expériences qui les confirment. C’est un cercle vicieux, aux effets parfois désastreux sur une vie entière.
Combien de personnes ai-je rencontrées en consultations, qui croyaient ne pas être capables de s’affirmer en public, de s’exprimer, de dire « non », de poser des limites, d’entreprendre, de réussir, de se sentir à sa place, etc.
Quelle est leur surprise lorsqu’elles commencent à changer !
Voici donc un des freins les plus puissants à votre épanouissement et à votre bonheur : ces croyances que votre cerveau à construites à votre insu, dans sa logique à court terme.
En nous manipulant ainsi, notre cerveau nous empêche d’être nous-même. Il nous empêche de penser et d’agir de façon à être épanoui, heureux.
Tant que nous nous laissons manipuler par ces croyances, nous sommes comme enfermés dans un coffre. Un coffre qui nous a servi à nous protéger, à un moment.
Plus on y reste, plus on a peur d’en sortir.
Et de fait, on subit de plus en plus les difficultés, les problèmes liés au fait d’être enfermé dans ce coffre.
Heureusement, des solutions existent.
Arrêter de se faire manipuler… pour être soi-même, véritablement
Ne vous êtes-vous jamais demandé « mais pourquoi est-ce que je réagis comme ça ? » ou « pourquoi est-ce que je n’arrive pas à faire ce qui serait bon pour moi ? »
En situation, on a tendance à réagir spontanément à partir des croyances que notre cerveau à fabriqué. Mais dans l’après coup, on peut s’en rendre compte et commencer à agir.
Comment ?
En développant la conscience de soi, de ses propres croyances, et notamment des nos croyances limitantes.
Qu’est-ce qu’un croyance limitante ?
Simplement une croyance qui nous freine , nous empêche de nous épanouir et être heureux. Et vous verrez que très souvent ces croyances proviennent de ce que nous venons d’évoquer ensemble.
C’est une fois que ces croyances sont identifiées que l’on peut faire un pas de plus : changer les choses.
De quelles façons ? Il en existe de nombreuses et au cours d’une vie, plusieurs sont souvent nécessaires.
Je suis convaincu que vous pouvez vous libérer de vos freins.
Près de 10 ans de pratique auprès de centaines de patients me l’ont démontré.
D’ailleurs la recherche scientifique va dans ce sens. Il est possible de changer les choses afin de devenir véritablement soi-même.
Mon objectif est donc de vous aider à retrouver les clés du coffre, c’est-à-dire de vous aider à vous libérer des freins. En somme mon objectif est de vous aider à trouver les moyens changer afin que vous puissiez trouver par vous-même le chemin de votre propre bonheur.
Et une chose est certaine, même en thérapie brève (ma spécialité), je ne fais qu’aider mes patients à libérer leurs propres ressources de guérison, à se libérer eux-mêmes des freins à leur épanouissement et à leur bonheur.
Et ils y arrivent tellement plus vite que ce que tout ce que j’avais pu penser avant de me former à ces méthodes.
Alors maintenant, c’est à moi de vous demander quelque chose. Prenez 30 secondes.
Imaginez-vous libéré de vos freins. comment serait votre vie ? Que seriez-vous entrain de faire maintenant ? Vers quoi iriez-vous ?
Mais comment se libérer ?
Prenez progressivement conscience de vos croyances limitantes.
Pour commencer, demandez-vous quelles sont les croyances vous empêchent d’agir, de réaliser vos projets, de mettre en place ce que vous savez être bon pour vous, etc..
Puis, notez les sur un carnet ou dans un fichier que vous pourrez relire.
Attention : ne vous occupez pas de savoir si elle sont justifiées ou non. Elles le sont forcément quelque part, car en y croyant, nous provoquons les expériences qui les confirment.
Prendre conscience de ses croyances limitantes est le premier pas pour s’en libérer.
Par exemple, là spontanément, si vous deviez en donner une, ce serait laquelle ?
Quand vous l’avez trouvé, notez-la en commentaire. Je pourrai ainsi plus facilement développer des contenus pour vous aider. Mais ce n’est pas tout : vous aiderez les autres à se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls.
Quel est le pas suivant ?
Apprendre à les repérer en situation. On en reparle dans un article à venir.
Cet article vous a plu ?
Vous pensez qu’il peut intéresser ou aider quelqu’un ? Alors c’est le moment de le partager !
A bientôt,
Karim
Crédit photo
où trouver le livret pdf sur les croyances limitantes ? Merci
Bonjour,
Désolé ce petit bug, mais en fait je n’ai pas eu le temps de le terminer (et une fausse manip m’a laissé croire que j’avais enlevé la ligne correspondante dans l’article).
Donc j’y travaille d’arrache pied !
Par contre, si vous souhaitez être informée dès sa sortie, vous pouvez vous inscrire à la Newsletter !
Bonjour Karim, merci de ce topo on ne peut plus clair ! Je suis tombé sur une question puissante que chacun peut se poser afin d’illustrer ce que sont les croyances : A quoi est ce que j’ai besoin de croire pour (être, faire ceci ou cela) et c’est là qu’on voit les freins !… et pour répondre à votre question Karim : ma croyance tournait autour de la place que j’ai et j’ai besoin de croire que j’ai ma place et que celle que je prends ne nuit pas aux autres… Comme le petit arbre dans la forêt qui croit qu’il n’a pas le droit de grandir pour laisser la place … hé bien si si…. il a le droit d’aller chercher le soleil !…. les autres arbres doivent lui faire un peu de place !… c’est vital !…
Oui, vous avez totalement raison : en se posant cette question, on sent tout de suite les freins !
Et merci pour votre réponse : nombreux sont qui ont besoin de se sentir à leur place ou de la trouver et qui, en même temps ont le souci ne pas nuire aux autres.
Pourtant et pour reprendre cette belle image, oui le petit arbre a le droit d’aller chercher le soleil, car c’est vital ;-).
Du coup, techniquement, les autres doivent lui faire de la place.
Une question suivante pourrait peut-être alors être : qu’est-ce que le petit arbre pourrait avoir changé en lui-même et qui ferait que les autres arbres s’écartent plus spontanément ?
Bonjours, merci pour ce poste très intéréssant. Cela fait maintenant 2 ans que je me suis rendu compte que je n’avais jamais été moi-même, et encore aujourd’hui je n’y arrive pas. Votre poste m’a tout de suite interpellé, et il y a en effet une croyance qui me freine: en étant moi-même, j’accepte l’erreur, ou dumoins j’accepte de ne pas faire le maximum pour ne pas faire d’erreur. Peut-être est-ce car je donne trop d’importance a l’erreur, mais j’aimerais bien avoir votre avis sur la question.
Bonjour Jérémy,
Merci pour votre commentaire !
Concernant votre question, si faire le maximum pour ne pas faire d’erreur engendre trop d’inconvénients dans votre vie et vous met en difficulté, voir en échec dans certaines situations, vous pouvez effectivement vous dire qu’il y a quelque chose à rééquilibrer par rapport cela.
Deux questions utiles pour avancer sur ce chemin pourrait-être :
– Quelle genre de souffrance est-ce que j’épargne (essaye de m’épargner) en faisant le maximum pour ne pas faire d’erreur ?
– A quels moments de ma vie, par le passé, est-ce que j’ai ressenti une souffrance comme celle-ci ?
Bonjour, je ne peux pas conduire sur les autoroutes
Bonjour, cela se traduit-il par des crises d’angoisse ou des attaques de panique au volant pour vous ?
Bonjour,
La première croyance qui me vient à l’esprit est: Je crois que pour être aimé, je dois toujours faire plaisir aux autres.
Merci pour votre témoignage !
Oui, cette croyance peut être très puissante.
Elle nous pousse à donner beaucoup, mais au détriment de nos propres besoins.
A la longue cela fatigue. Et le risque de déceptions répétées peut conduire à un profond ressentiment, dû à une sentiment d’injustice.
Autre fausse croyance inculquée par l’éducation : ne pas avoir droit au bonheur. J’ai longtemps agi de la sorte sans m’en rendre compte. Après un bilan de compétences, une coach m’a fait comprendre que j’avais des compétences et m’a fait remarqué que je n’avais jamais su prendre la place dans l’entreprise (le poste que je méritais). Depuis, je garde ceci en tête et me fait parfois violence, car je sens que cette croyance est bien ancrée. Si je lève la garde, elle profite de suite pour se ré-installer
Merci pour votre témoignage Armelle !
Oui, tant que la croyance n’a pas été désamorcée, elle revient sans cesse, ce qui nécessite une vigilance de tous les instants.
Heureusement des méthodes de thérapie peuvent permettre de s’en libérer, la plupart du temps sans avoir à y passer des années.
Article très intéressant sur cette histoire de croyances limitantes merci Karim !
par ailleurs, moi je me retrouve dans tous ces témoignages !!!
je me reconnais le fait de donner pour être aimée dans l’un des témoignages!
je me reconnais aussi le besoin de trouver et ou de chercher ma place comme cet illustration de l’arbre dans la foret!
et j’ajoute une autre croyance qui cause aujourd’hui un désastre dans ma vie, la peur de dire NON de peur d’être rejetée et la peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’on me demande au détriment de ma vie!
merci de m’éclairer, j(ai besoin de votre aide
Merci pour votre témoignage Karima,
Oui la peur dire non (par peur d’être rejeté notamment) est quelque chose de de très difficile. Vous le décrivez très bien et on voit que vous avez travaillé sur vous !
Derrière cette peur se cache certaines croyances limitantes comme « je ne suis pas à la hauteur » mais peut-être « je ne suis pas assez bien » ou pas « digne d’être aimée, reconnue », etc. Cela dépend des gens.
Ces croyances associées à ces peurs sont liées à des expériences passées. Lorsque votre cerveau rencontre des circonstances similaires, l’association entre les deux s’active. Cela réveille la peur de revivre la même souffrance que par le passé et déclenche une réaction de défense pour éviter « le danger » (être abandonné, rejeté, rabaissée, humilié ou autre selon les personnes).
En général, la réaction réflexe est la solution qu’on à trouvé à l’époque et qui à permis de gérer la situation sur le moment (par exemple prendre sur soi pour être accepté, essayer de faire plaisir, ou autre, selon les personnes).
On se retrouve alors à réagir d’une façon qu’on ne contrôle pas.
Pour s’en libérer il faut permettre à votre cerveau de comprendre qu’il n’y plus de danger. Sauf que vous avez dû remarquer qu’il ne suffit pas de se le dire. Cela est dû au fait que l’information est enregistrée à un niveau émotionnel et non intellectuel.
Pour modifier la mémoire émotionnelle, il faut réussir « à traverser la peur » et permettre de nouvelles expériences. C’est possible de le faire seul, mais n’est pas facile et souvent long, en l’absence d’aide extérieure.
Heureusement, des solutions existent. Le thérapie brèves sont conçues notamment pour permettre ce type de changement.
Ainsi, des thérapies telles que la TBSI ou l’EMDR par exemple peuvent dans la grande majorité des cas aider à dépasser ce type de difficultés en quelques séances. Cela permet de gagner beaucoup de temps.
Alors courage Karima ! Il existe des solutions et il est possible de changer les choses !
Bonjour Karim.
Une chose handicapante pour moi pendant longtemps à été la peur de prendre des décisions… Donc peur de prendre la mauvaise décision, et peur de me tromper. Cette peur jusqu’alors bien cristallisée est en lien avec la confiance en soi et l’estime soi. Comment, moi, puis-je être légitime d’Être, de faire des choix. Trop souvent, j’ai eu cette petite voix intérieure : tu n’es pas capable, tu peux/va te tromper, que diront les Autres, tes parents ne seront pas fiers de toi…ou pire, ne t’aimeront plus !
Car oser prendre une décision, c’est oser s’écouter, peu importe le regard des autres, peu importe le choix final….c’est avoir confiance en Soi ! C’est arrêter de faire le caméléon pour ne décevoir personne (à part soi-même !).
Aujourd’hui, à force de thérapie (eriksonienne puis psychanalyse), de la sophrologie également, je peux enfin dire qu’à 36 ans, je suis libérée de mes chaînes (cf l’allégorie de la caverne de Platon pour ceux que ça intéresse). Et je suis heureuse et fière de faire Mes propres choix. Ceux qui contribuent à façonner la personne que je suis !
Merci pour la démarche personnelle, et foncièrement humaniste, de votre blog. Merci pour ceux qui n’osent pas décrocher le téléphone et qui meurent d’envie d’aller mieux…
Bonne route à tous.
Votre témoignage montre qu’il est possible de se libérer.
Cela donne de l’espoir.
Alors courage à ceux qui sont en chemin vers la libération et merci à vous d’avoir partagé votre expérience !
Très bon article et très bon blog, merci ! Ma principale croyance limitante est « je ne suis pas assez bien car je n’ai pas encore des enfants » et 2 autres « j’ai du mal à prendre des décisions » + « je ne suis pas assez indépendante »
Comment faire quand on a identifié les croyances limitantes pour les transformer en croyances de changement? 🙂
Merci pour votre témoignage Iva,
Cela dépend des gens, mais une chose est sûre, c’est qu’on a peu de chances d’y arriver en reproduisant les tentatives qui n’ont pas fonctionné jusqu’à maintenant. Faire le point à ce niveau est déjà une première étape.
Par exemple, si jusqu’à maintenant :
– j’ai essayé de « me débrouiller tout seul », il est peut être temps d’avancer avec des aides extérieures ;
– J’ai essayé de faire plaisir aux autres, en me mettant de côté, il est peut-être temps de se recentrer sur soi ;
– etc.
Les psychothérapies brèves intégratives (cf. cet article pour en savoir plus) sont alors un bon moyen d’avancer, mais ce n’est pas le seul. Les thérapies de groupe, certains types de yoga, le théâtre et encore bien d’autres choses peuvent aider à se libérer de ses croyances limitantes.
La réponse est donc de se mettre à chercher des solutions différentes, en mettant de côté ses aprioris, afin d’ouvrir un maximum d’opportunités.
Cela fait longtemps que je refoule mes émotions et agit comme si ce que je vivais ne m’affectait pas. J’ai enfin réussi à m’admettre que je n’étais pas bien dans ma relation avec moi-même. J’ai l’impression de ne plus savoir qui je suis, d’agir et de dire des choses qui ne correspondent pas du tout à ma façon de penser ou à mes capacités réelles. Pourtant, je connais mes capacités et visualise parfaitement la personne épanouie que je pourrais être. Le problème est que j’ai la constante impression d’être bloquée dans des situations où je suis tout l’inverse de la personne que je voudrais être. J’ai toujours peur de l’image que je projette chez les autres et ai peur qu’ils me voient comme cette personne qui doute constamment d’elle et qui n’a aucune profondeur plutôt que comme la personne que je sais que je suis mais que j’ai l’impression de perdre. Ma croyance limitante est peut être que je ne suis pas légitime dans mes actions et mes paroles. De fait, ayant peur de mal agir ou de dire une chose qu’il ne faut pas, je doute de moi, j’ai honte ou peur d’être jugé et enchaîne ainsi les comportements conformes à cet état d’esprit . De plus, j’ai énormément de mal à m’exprimer à l’oral ( chose qui de base n’a jamais été un problème, au contraire ), car je n’ai plus du tout confiance en la personne que je suis.
Merci pour votre témoignage Jah,
Il montre bien comment est-ce qu’un blocage peut s’entretenir lui même et nous faire entrer dans un cercle vicieux.
J’imagine que vous avez dû essayer diverses solutions, mais il est probable que les choses puissent encore évoluer.
Ces deux articles vous aideront peut-être trouver des solutions qui vous conviennent :
Qu’est-ce qu’une thérapie brève ?
Comment bien choisir son psy
Tenez bon, n’hésitez pas à faire appel à un thérapeute ou d’autres types de professionnels susceptibles de vous aider. Vous pouvez en sortir !
Bonjour,
Merci pour votre article, au travers du travail que je fais sur moi en ce moment, je vois bien que finalement ce sont mes peurs qui me conduisent à agir de telle ou telle sorte. Et j’aimerai m’en libérer. Je vais tester l’EMDR au sujet de ma peur d’être rejetée. J’ai déjà fait de l’EMDR pour une expérience traumatisante, quelle magie. J’ai pu enfin revoir le bleu du ciel suite à une séance… Magique..
Bref mes croyances limitantes du moment sont que je ne peux pas être moi même et être aimer. Ainsi que si je suis moi même on me fera du mal….
J’arrive bien à les ressentir maintenant. Pouvoir poser un nom sur mes peurs m’aident déjà pas mal… Et en suite que faire… ?
Bonjour,
Ces croyances limitantes sont les solutions que vous avez trouvées pour mettre du sens sur la douleur des blessures, des traumatismes que vous avez dû endurer.
En les identifiant précisément, vous vous donnez les moyens de les relativiser afin de réduire leur emprise, mais aussi de mieux les soigner à l’aide d’une thérapie efficace comme l’EMDR. De nouvelles perspectives s’ouvriront alors à vous avec ce travail, offrant la possibilité de nouvelles expériences « positives », constructives .
Je ne peux donc que vous dire que vous êtes sur la bonne voie. Persévérez dans votre démarche de soigner vos blessures. Par rapport à cela , on a parfois besoin d’explorer différentes méthodes, approches ou thérapeutes, qui vont agir de façon complémentaires.
En tout cas merci pour votre témoignage qui ne manquera pas de raisonner pour beaucoup de monde !
Merci beaucoup pour cet article ! Depuis quelques temps je ressens un certain mal être. Quand je prévois de partir voir des amis je suis très motivée pour y aller pour me changer les idées etc mais juste avant mon départ je sens une impuissance je ne sais trop comment l’expliquer mais du coup j’annule tout en dernière minute . Je n’arrive pas à partir plus d’une journée même si j’en ai très envie au fond et quand je prends vraiment du recul je vois que c’est ça dont j’ai besoin : partir , mais qqch me bloque , j’ai peur de ne pas avoir ma place peut-être ou alors peur de ne pas trouver mes repaires
Merci pour votre témoignage Clotilde,
Je pense que d’autres personnes se retrouveront dans ce que vous décrivez et cela d’autant plus en ces temps troublés. La question de notre place et de nos liens aux autres est ainsi fortement sollicitée.
Ces ressentis et ces enjeux peuvent parfois être exacerbés du fait de situations qui réveillent quelque chose en nous. Bien souvent des blessures du passé, qui n’ont pas pu guérir.
Heureusement et quelques soient les difficultés que l’on rencontre, des solutions existent pour avancer sur ce chemin et se libérer.
Et si certains lecteurs se demandent quelles pourraient être ces solutions, je peux déjà dire que la thérapie EMDR ou la Thérapie Brève Self Inductive (TBSI) en sont de bons exemples (je ferai prochainement un article pour ces méthodes).
Bien à vous,
L’une de mes croyances limitantes : je ne suis pas capable de m’exprimer en présence de plus de quatre personnes (à l’exclusion de ma famille proche).
Merci pour votre témoignage,
Une question qui pourrait alors être utile, c’est qu’elle serait la croyance limitante qui fait qu’il est si difficile de m’exprimer devant plus de quatre personnes, et qui m’a conduit à le croire.
Par exemple, est-ce que c’est parce que je ressens quelque chose comme « je ne suis pas digne d’estime », « je suis nul », je n’ai pas de valeur », « je ne suis pas assez bien », etc., dans la situation où le problème se déclenche ? .
Les croyances limitantes sont souvent une sorte de jugement ou de dévalorisation sur soi-même. Il peut aussi s’agir d’une sorte interdiction ou d’obligation : « je n’ai pas le droit à l’erreur » ou « je dois être parfait », « je dois faire plaisir pour être aimé », etc.
Il peut être difficile de les déceler précisément car elle peuvent être inconscientes (une aide extérieure peut alors faire gagner beaucoup de temps).
Encore merci pour témoignage qui m’a permis d’apporter ces quelques éclairages.
Bien à vous,
Bonjour,
Une de mes croyances limitantes est que je suis incapable d’être moi-même. J’ai changé de pays (de vie) à l’âge de 10 ans (à 5000 km), et cela m’a profondément marqué. Cela a été une vraie rupture, j’ai eu l’impression de perdre à jamais toute ma famille et mes autres repères. À mon arrivée, je suis instantanément devenue très complexée par ma façon de parler, qui était différente, et je me suis forcée à camoufler mon accent et ma personnalité pour m’adapter au nouveau pays. C’est comme cela que j’ai commencé à me cacher pour tout. Ce détail a pris des proportions démesurées et gâche encore ma vie. Cela peut sembler ridicule (et ça l’est), mais c’est devenu une phobie incontrôlable. Je suis isolée, n’ai aucun ami ni relation à cause de cette croyance limitante que j’entretiens. J’ai 27 ans maintenant.
Merci pour votre témoigne.
Nos croyances limitantes peuvent effectivement profondément nous parasiter, on pourrait même dire nous empoisonner la vie.
L’impact et les conséquences peuvent être majeurs…
Heureusement, il existe des solutions. Cet article pourrait peut-être vous aider à en trouver/
Bonjour,
Article très intéressant ! Pour ma part, je pense être dans l excès. Je m explique. Mon père a été très dur avec moi dans l enfance et l adolescence tant et si bien qu il a été difficile de prendre confiance en moi. J ai fini par développer une confiance artificielle, je n’étais plus moi, moi à la base très sociable, je ne l étais plus, j ai donc fait une remise en question totale ce qui m a fait tombé en dépression m amenant à une crise de dépersonnalisation. Je me suis reconstruite par la suite et je suis malheureusement retombée dans une deuxième crise de dépersonnalisation quelques années plus tard. Je m étais de nouveau reconstruire mais dernièrement je me repose beaucoup de questions me concernant. Depuis ma première remise en question, j ai tout basé sur le langage et aujourd hui j ai peur de ce qui peut sortir de ma bouche, que ce soit trop banal ou sans intérêt, je disais être dans l excès parce que la moindre chose dite la plus banale et faisant partie du code de langage humain me fait me questionner. Pourtant j ai conscience que je ne peux dire les choses autrement. Sans prétention, je pense pourtant avoir un certain potentiel intellectuel. C est dommage, je me gâche la vie me créant des angoisses pour rien. Je voudrais juste pouvoir comme je l ai pu à plusieurs périodes de ma vie, me laisser aller à être moi en disant ce qui doit être dit parce que c est moi et qu il faut être en accord avec soi-même. Par conséquent, comment pourrais je m accepter une bonne fois pour toute et ne pas mal me juger incessamment.
Bonjour,
Merci pour votre témoignage.
Le langage est un outil puissant mais certaines choses ne sont hélas pas accessibles par ce seul moyen, car elles se situent à un niveau émotionnel et sensoriel.
Avec un bon thérapeute, une méthode comme la thérapie EMDR peut permettre dans la plupart des cas d’accéder à ces niveaux de fonctionnement et de se libérer de ses angoisses.
Cordialement,
Bonjour,
Merci pour votre article et vos réponses à tous les témoignages.
Pour ma part j’ai l’impression que montrer, dire et même ressentir que je suis bien m’est interdit car quelque chose de malheureux risque de m’arriver par la suite. Depuis l’enfance et maintenant adulte avec 2 enfants ce sentiment de « bonheur interdit au risque de… » me poursuit. J’ai bien essayer de lâcher prise mais rien n’y fait!
Pas plus tard qu’hier, j’ai eu cette sensation rare d’être enfin bien, je me suis autorisé à l’accepter me réjouissant d’autant plus d’avoir une belle journée en famille prévue aujourd’hui!
Et finalement, me voilà aujourd’hui chez moi à veiller mon enfant qui d’un coup tombe malade à en rester au lit!!! Je me sens à la fois énervée et terriblement coupable d’avoir ressenti ce sentiment de bien être hier, sans ça, je suis persuadé que la journée d’aujourd’hui aurait été meilleure pour tout le monde!!!
Ce n’est qu’un exemple parmi toute une vie de frustration!!J’ai l’impression d’attirer et d’engendrer ce malheur!!
Comment faire pour me libérer de cette croyance invivable!!
Bonjour,
Merci pour votre témoigne qui est très parlant. Il représente bien ce que beaucoup de gens vivent.
Pour vous libérer de cette croyance le mieux semble être une thérapie EMDR avec bon praticien.
Pour augmenter vos chances de trouver un bon praticien, privilégiez d’abord un psychologue, si possible qui pratique aussi d’autres techniques thérapeutiques (hypnose, TCC, thérapies brèves, etc.), vous trouverez ces infos facilement sur son site internet.
Ensuite, privilégiez ceux qui ont beaucoup d’avis positifs sur google (à partir de plus d’une dizaine d’avis positifs c’est déjà bien).
En tout cas je peux vous confirmer, qu’il est complètement possible de se libérer de ce type de croyance et de ses conséquences.
Bien à vous,
J’ai souvent la sensation de ne pas être interessant. C’est surtout ça qui me vient à l’esprit.
Je pense que ça m’aiderait beaucoup d’être convaincu que je suis intéressant.
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Il est possible de ne plus avoir cette impression de ne pas être intéressant.
Voici un lien qui devrait vous apporter des perspectives pour vous libérer de ce problème.
Bien à vous,
Bonjour,
Article très intéressant, j’ai pour ma part fait de multiples thérapies et suis arrivée à la même conclusion que vous sur les croyances limitantes. J’avais identifié les miennes avant de vous lire : ce sont la croyance que je suis une mauvaise personne et la croyance que l’on ne m’aime que pour ce que je réussis (et non pour ce que je suis). Le problème est que je n’arrive toujours pas à m’en sortir alors que j’ai l’impression de passer ma vie à essayer ! Parfois je me dis qu’à trop vouloir guérir on se rend encore plus malade… car le fait que j’essaie, encore et encore, sans parvenir à m’en sortir me conforte dans l’idée qu’on ne va pas m’aimer puisque je n’y arrive pas…
Bref, je me prends beaucoup trop la tête et j’en souffre.
Bien à vous
Bonsoir,
Merci pour votre témoignage ! Oui, il peut parfois falloir du temps pour trouver les thérapeutes et les méthodes de thérapie qui nous permette de nous libérer de nos croyances limitantes, qui sont à la racine liées à des traumatismes , parfois très précoces et dont on ne se rappelle plus.
Donc ne perdez pas espoir et continuez de persevérer comme vous l’avez fait et il est très probable que vous trouviez ce qui vous permettra de vous libérer (sachant qu’à chaque étape précédente compte pour avancer vers les suivantes).
D’ailleurs, avez essayé la thérapie EMDR ?
Bonsoir et merci pour votre réponse,
J’ai fait un peu d’EMDR dans le cadre d’une thérapie plus globale qui en incluait. Peut-être effectivement que cela me ferait du bien d’aller plus vers cela et vers l’hypnose car dans mon cas ça ressemble beaucoup en effet à des traumatismes précoces – d’ailleurs cette thérapie avec l’EMDR est celle qui m’a fait le plus avancer, malheureusement le praticien est décédé, ce qui y a mis fin mais j’aurais continué avec lui autrement. Depuis je crois que je n’ose plus aller vers ce genre de thérapie car j’ai peur qu’elle ne soit pas à la hauteur de la première. Merci de m’en avoir fait prendre conscience !
Je vous en prie !
Une thérapie de fond devrait effectivement vous permettre de vous libérer de tout cela mais ce n’est effectivement pas facile de reprendre avec un nouveau thérapeute lorsqu’on avait bien accroché avec un autre, que l’on ne peut plus voir. Et peut-être faudra t-il effectivement quelques essais pour trouver quelqu’un qui soit à la hauteur de la première. Mais en même temps, en essayant vous augmentant sensiblement vos chances de vous libérer !
Bonsoir,
Bien que cela fait extrêmement longtemps (quelques années) que je cherche des moyens pour enfin agir comme je le souhaite et vivre ma vie à fond, je prends pour la première fois le courage de réagir publiquement à un article. Sachez que le vôtre m’a beaucoup parler parce qu’il fait référence à la source du problème majeur d’ordre mental, psychologique de chacun. Je le confirme après avoir lu les témoignages des autres personnes dans les commentaires. En tout cas, pour me présenter brièvement, j’ai 26 ans et j’ai la sensation (mais je me dis vraiment que c’est le cas) d’avoir vécu toute ma vie pour le bien-être et plaisir des autres. Au départ, j’ai été éduqué par 3 membres de ma famille avec qui aujourd’hui, je n’ai plus aucun contact avec 2 d’entre eux parce que je sens que j’ai constamment vécu au travers d’eux et qu’ils m’empêchent d’avancer dans on épanouissement.
De ce fait aujourd’hui, je me sens constamment dans le besoin de faire plaisir et de ne pas décevoir. Cela a pour conséquence le fait que dans mes relations avec les autres (familiale, professionnelle, amicale,…), j’ai cette tendance a me livrer totalement pour satifsfaire l’autre, que ce soit dans ma manière d’agir ou même dans ma façon de communiquer. Résultat, je suis jamais réellement authentique auprès des autres, uniquement avec moi-même. Cela fait qu’aujourd’hui, je préfère rester chez moi et faire les choses que j’aime dans mon coin, plutôt que de partager mes passions avec les autres sans aucune honte ou crainte.
Je pense que ma 1ère croyance limitante est la suivante: Pour que l’on m’accepte et m’apprécie, il faut que j’aille généralement dans le sens de l’autre afin de ne pas blesser, ni décevoir. Je vous avoue que j’ai d’autres croyances limitantes (toutes généralement en lien avec le rapport avec l’autre) mais je préfère dans un premier éliminée celle-ci, qui va forcément m’aider à faire le déclic pour les autres.
Sauriez-vous me dire si une thérapie brève serait efficace pour me débarasser de ce conditionnement ? Parce que je vous avoue que cela devient très difficile à vivre dans mon quotidien.
Merci d’avance d’avoir lu mon témoignage !
Bonjour, merci beaucoup pour votre témoigne qui est très complet. Par rapport. Par rapport ce que vous décrivez, il semble que le plus indiqué soit une thérapie EMDR de fond avec un thérapeute expérimenté. Si celle-ci pourra certainement vous permettre de obtenir des changements à brève échéance, il est possible que la thérapie s’inscrive plus dans un moyen terme pour arriver au bout . Bien à vous
Bonjoud Karim,
Excellent article. Hyper interessant et pertinent !
Pour ma part, une grosse croyance ultra ancree chez moi : je ne suis pas capable, je ne vais pas y arriver.
Depuis petite, sans meme parler de transgenerationnel, je ne suis pas gratifiee dans mes reussites. Mes parents se focalisent sur mes echecs et pointent du doigt avec insistance le negatif. Aucune valorisation et un manque d amour bien present.
Les gens cherchent encore aujourd hui a me rabaisser a m humilier et me mettre plus bas que terre par rapport a ma (mes) difference(s). Beaucoup de harcelement scolaire pendant longtemps que j ai tres mal vecu et dont je souffre encore actuellement. Mais j ai changé. Et j avance dans mon cheminement personnel que j ai entamé il y a 10 ans.
Finalement, je me suis toujours sentie exclue et rejettee.
J aimerais profondément etre moi-meme, l assumer a absolument 100%, et etre aimee pour ce que je suis.
Bref. J arrete la mais voila un peu de mon parcours et une de mes grandes croyances limitantes.
Ca serait cool d avoir un retour.
Dans tous les cas. Merci Karim pour cet article et beau travail !
Bonjour, je suis désolé de vous répondre si tardivement !
D’abord, merci pour votre retour et bravo pour parcours, cela montre à quel point vous avez envie d’avancer et de vous libérer de tout cela.
Comment faites-vos actuellement pour travailler sur-vous ?
Bien à vous,
Bonjour,
Merci pour votre article.
Moi mon problème depuis des années et que je suis différente chez moi et a mon travail. Au travail j ai l impression d être moi même. Je plaisante beaucoup, je me sens à l aise alors que en famille je suis l inverse. Des que j arrive chez moi je me transforme en une personne sérieuse, autoritaire et triste. Je ne rigole ou plaisante jamais. J ai l impression d être emprisonné dans une personnalité qui n est pas moi. Mes filles ne me voient jamais rire ou sourire ou me lâcher. Elles me disent souvent que je ne rigole jamais alors que je ne me sens pas comme ça au fond de moi et que au travail je me sens libre. Cette situation et en train de détruire mon couple et ma famille. Je rêve d’être joyeuse, drôle et libérer. Comment puis-je en sortir ?
Bonjour et merci pour votre témoignage. Ce vous décrivez indique qu’il y a une p
Bonjour,
On dirait que des blessures anciennes ont conduit une partie de vous qui a dû prendre sur elle pour porter certaines responsabilités. Peut-être un sentiment d’obligation ou de devoir, dans lequel vous vous êtes senti comme « prisonnier ».
Certains aspects de votre vie semblent donc être vécus inconsciemment plus comme un devoir à accomplir qu’être une joie à réaliser ou une expérience à vivre.
Pour retrouver votre spontanéité et votre joie de vivre vous en sortir, il faudrait traiter les blessures anciennes qui sont à l’origine de ces schémas, afin de vous en libérer.
Une thérapie EMDR de fond avec un professionnel expérimenté devrait vous permettre d’y arriver.
Bien à vous,
Ma croyance limitante la plus forte : Je sabote toujours mes relations
Merci pour votre partage.
Pour trouver une croyance, il faut essayer de chercher la croyance sur vous-même qui pourrait provoquer l’effet que vous observez : le sabotage de vos relations.
Mais il se peut aussi qu’à force de répétition l’idée que vous sabotiez toutes vos relations soit devenu une croyance limitante, elle-même source de handicap dans vos relations.
Il est cependant bon d’essayer d’identifier les croyances limitantes qui sont à l’origine de ce cette situation de façon à pouvoir ensuite les changer.
Bien à vous,
Bonjour et merci pour cet article qui me parle particulièrement et qui résonne par rapport à mon expérience personnelle.
J’ai seulement 16 ans et je me prends beaucoup trop la tête à cause de ma personnalité alors que je ne devrais pas. J’étais quelqu’un de vraiment enthousiaste, drôle, bavarde, extravertie et avec une confiance en moi énorme en primaire et notamment au début du collège. J’allais facilement vers les autres et (presque je suppose) tout le monde appréciait mon grain de folie, ma joie de vivre et mon excentricité. J’avais également beaucoup d’envies et de rêves en lien avec ma vie future. Cependant, au milieu de mon année de quatrième, j’ai commencé à avoir plus de mal à communiquer. Il n’y avait pas de raison apparente à ça, je me suis simplement mise à légèrement bafouiller et j’avais besoin de faire deux fois plus attention à mes paroles pour qu’elles soient cohérentes et que je les prononce bien. J’ai eu l’impression à ce moment-là d’avoir totalement changé ma perception du monde et tout ce que je souhaitais était de pouvoir retrouver mon « ancien moi ». Mais personne autour de moi ne se doutait de quoi que ce soit, ma personnalité était toujours la même, même si j’étais en train de développer une certaine anxiété sociale et une tendance à beaucoup trop réfléchir.
Malgré tout, mon problème s’est accentué à cause de mes TOCs, de mon overthinking et de mon perfectionnisme qui devenaient de plus en plus encombrants au quotidien. Au début de l’année, j’ai eu une pensée qui s’est peu à peu transformée en croyance limitante : « Dans le fond, tout le monde est pareil, tout le monde pense de la même façon. Je me sens à l’écart dans cette société où tout le monde agit de la même façon et j’ai donc BESOIN de me démarquer pour être aimée. ». Une autre croyance limitante a émergé dans mon esprit : « Il faut qu’absolument tout le monde m’aime ». Ces deux idées sont de véritables fardeau dans ma vie quotidienne et, bien que j’arrive à être relativement moi-même avec mes proches et au lycée, lorsqu’il s’agit de rencontrer de nouvelles personnes sans être accompagnée de quelqu’un qui me connait (comme en colo par exemple), je finis par agir en étant manipulée par ces deux idées et je finis par ne plus être moi-même. Sauf que le seul résultat est que je finis par être trouvée bizarre par les autres. Je n’arrive tout simplement pas à agir de façon spontanée dans ce genre de situation, il faut toujours que je surcontrôle mes propres actions (et paroles surtout) pour atteindre une espèce de perfection que je ne visualise même pas et qui est simplement inatteignable. Je suis obsédée par des standards qui ne correspondent pas du tout à la norme et j’ai commencé à être très critique des autres par rapport à ça. Je sais que ce n’est pas une bonne manière de penser, mais je n’arrive tout simplement pas à m’en défaire. Il y a peut-être deux mois, je me suis même dit « quitte à choisir, je préfère me sentir mal et avoir l’air parfaite (dans mon sens erroné bien entendu) qu’être heureuse et avoir l’air juste bien ». Je me dis constamment que je pourrais mieux faire et j’en souffre, j’ai simplement fini par me désintéresser des autres, peut-être même par peur que l’un d’entre eux pense de la même manière que moi. Le problème c’est qu’à l’inverse, je sens comme un fossé entre moi et ceux qui ne pensent absolument pas à tout ça comme je le fais.
Mais c’est pas possible de vivre sa vie comme ça, je me sens anxieuse au quotidien et je ne fais que me remémorer des moments où j’aurais pu être une meilleure personne, avec une personnalité bien à moi. Le souci est que je pense peut-être beaucoup trop à moi-même…
Ce commentaire est super long et ce serait déjà très courageux de votre part de le lire en entier. Merci encore pour cet article, ça en aide plus d’un ! Passez une belle soirée.
Bonjour, j’ai lu attentivement votre message. Ce que vous vivez est très dur et vous avez déjà dû parcourir un chemin complexe. Malgré cela vous avez développé un haut niveau de conscience de ce qui se passe en vous.
Si vous le souhaitez, sachez qu’il est possible de se libérer des ces croyances limitantes et de ces peurs avec des moyens adéquats. Qui avez-vous dans votre entourage qui pourrait vous aider dans une démarche de cette nature ? (si c’est que vous souhaitez).