5 astuces pour évoluer constamment (dans n’importe quel domaine de sa vie)

Bonjour à toutes et à tous ! Après réflexions, je me suis dit que pour commencer cette nouvelle année, il fallait quelque chose d’un peu « punchy ». Alors, voilà : cinq astuces pour accélérer votre évolution personnelle, et dans n’importe quel domaine de votre vie. Ça paraît un peu bizarre ?! Pourtant, vous allez voir, ça marche ;-). En attendant, et pour s’échauffer un peu, voici une petite citation qui va bien :

« Apprendre comment apprendre est la compétence la plus importante de la vie ». Roderick Thorp

D’abord, développez votre sens de l’observation

Etre attentif à soi et aux autres est un moyen extrêmement puissant d’accélérer son évolution personnelle. Regardez les enfants. En réalité, ils sont extrêmement observateurs et réussissent à apprendre un nombre incalculable de choses, à l’insu même de leurs parents.

Observez ceux qui réussissent et accélérez votre évolution personnelle

Observez les personnes qui réussissent dans le domaine où vous voudriez évoluer. Retenez ce qui semble marcher pour elles et voyez comment vous en inspirer.

Il s’agit vraiment de s’inspirer plutôt que de copier. En effet, nous avons chacun notre façon d’être : notre propre style. Vous pouvez le trouver et le libérer en vous inspirant des autres.

Soyez attentif à vous-même 

La deuxième chose à observer pour évoluer, c’est vous-même !

Soyez attentifs à vos réactions et émotions, puis tentez de comprendre leur fonctionnement.

Petit à petit, vous allez comprendre les logiques qui vous animent. D’abord, vous saurez déjà mieux vous écouter vous-même et ainsi, mieux répondre à vos propres besoins.

Dans un deuxième temps cela vous aidera à ne plus reproduire certaines erreurs ! Car nous avons des schémas inconscients qui nous poussent à reproduire certains types d’erreurs dans certaines situations.

En étant attentif à cela, vous allez vous donner les moyens de les dépasser. Vous pourrez donc accélérer votre évolution personnelle !

L’histoire de Julien qui ne se voyait pas lui-même

Julien ne se rendait pas compte que dans les conversations, il avait tendance à toujours ramener l’attention sur lui.

Du coup, son entourage avait l’impression qu’il ne s’intéressait pas aux autres. À force, Julien s’est retrouvé de plus en plus isolé par son groupe d’amis, qui en avait assez.

C’est seulement après avoir commencé à s’observer lui-même qu’il a pris conscience de son comportement. En y prêtant attention, il a rapidement compris que ce besoin de ramener l’attention vers lui était lié à une peur.

En fait, il avait au fond de lui la peur d’être considéré comme insignifiant, sans importance pour les autres.

Il a ensuite fait le lien avec le fait que durant son enfance, son père ne s’occupait pas de lui et le disqualifiait à chaque fois qu’il cherchait à capter son attention. Il avait été profondément et durablement blessé par cela.

C’est pour cette raison qu’il avait développé ce réflexe : éviter de revivre la même souffrance avec ses amis. C’est en repérant tout cela qu’il a pu travailler à se libérer de ce vieux réflexe.

Favorisez la bienveillance : un contexte serein pour votre évolution personnelle 

Être bienveillant avec soi-même est fondamental. Si vous ne vous aimez pas, qui pourra le faire à votre place ?

Alors, voilà une petite astuce pour vous aider. Au moment où normalement vous poseriez un jugement négatif sur vous-même, répondez à cette question :

• Qu’est-ce que j’aimerais qu’un parent bienveillant et aimant me dise à ce moment-là ?

Si vous le pouvez, agissez ensuite de façon à répondre à ce besoin, même si cela vous semble dérisoire ou purement symbolique. Ce qui compte, c’est de commencer ;-).

L’histoire de Noémie

J’avais une patiente, Noémie, qui se disqualifiait en permanence. Ce qu’elle faisait n’allait jamais. Constamment déçue d’elle-même et insatisfaite, elle se critiquait et se jugeait avec une grande sévérité. En fait, elle ne s’aimait pas.

Dans ses relations, elle était régulièrement déçue par son entourage. Elle leur en voulait de ne pas être aussi dévoués qu’elle. 

Et surtout, elle espérait inconsciemment que son entourage lui apporte ce qu’elle n’arrivait pas à se donner à elle-même : de la reconnaissance.

C’est en apprenant à s’aimer et à ne pas attendre que les autres le fassent à sa place qu’elle a pu retrouver le chemin de l’épanouissement !

Soyez également bienveillant avec les autres pour favoriser votre évolution personnelle

En développant la bienveillance envers vous-même, la bienveillance à l’égard de votre entourage se développera beaucoup plus naturellement.

Pour qu’elle raison ?

Car vous serez plus serein. vous aurez donc moins d’attente et donc moins de choses à reprocher aux autres.

Quoi qu’il en soit, évitez de perdre de l’énergie avec des attitudes ou des comportements qui nuisent à autrui.

Le prix à payer sur le long-terme est bien souvent trop cher, par rapport aux petits bénéfices que notre égo peut en tirer dans l’immédiat.

Mais avant de continuer, soyons clair.

Etre bienveillant, ce n’est pas se transformer en « Bisounours ».

Il ne s’agit effectivement pas de tout accepter, ni d’être constamment au service des autres, en s’oubliant soi-même.

Restons simplement dans une démarche de ne pas nuire à autrui. Cela n’empêche pas de rester ferme et d’empêcher les autres de nous nuire. 

Comment évoluer sur ce point ?

Demandez-vous (avant d’agir ou dans l’après-coup), si vos actes ou vos paroles :

• Peuvent être utiles à quelqu’un ;
• Ne nuisent pas à quelqu’un ;
• Sont nécessaires ;

Et bien sûr, privilégiez les interventions avec 3 « oui ».

En cultivant cela, vous allez petit à petit créer une ambiance de bienveillance autour de vous. Ce dernier point nous conduit vers une autre astuce importante.

Posez-vous les bonnes questions !

L’art de poser les bonnes questions est un atout essentiel pour maintenir son évolution personnelle.

Pour quelle raison ?

Les bonnes questions élargissent les perspectives. Elles stimulent notre intellect tout autant que notre imagination. Elles permettent, de plus, la remise en question constructive et l’accès à des réponses qui font avancer.

A l’inverse les mauvaises questions nous enferment dans des croyances ou des systèmes de pensée limitants. Elles nous empêchent d’avancer ou nous maintiennent dans un mal-être.

Comment savoir si vous vous posez une bonne question ?

Voici quelques critères :

• Une bonne question est courte et claire ;
• Elle est dénuée de jugement de valeur et ne comporte pas de sous-entendu sur la réponse ;
• Enfin, elle ouvre des perspectives plutôt que de les restreindre.

Par exemple, plutôt que de vous demander :

• « est-ce de ma faute si… ? » ;
• « Suis-je une mauvaise personne si… ? »

Demandez-vous plutôt :

• « quel rôle ai-je joué… ? » ;
• « Quelle est ma part dans ce qu’il s’est passé… ? ».

Il sera ensuite plus facile de poser une autre question utile comme : « comment faire différemment la prochaine fois? ».

Voici trois questions essentielles à vous poser suite à une déconvenue ou un événement non-désiré :

• Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation ?
• A quel niveau puis-je évoluer par rapport à ce problème ?
• Comment faire concrètement pour que ça se passe différemment la prochaine fois ?

Et vous, quel genre de questions vous posez-vous d’habitude ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que notre mental nous joue des tours…

Libérez-vous des modes de pensées parasites

Comme vous le savez, certaines façons de penser nous empoisonnent la vie. Elles sont généralement liées à des peurs qui profitent de ce qu’on appelle des biais cognitifs.

Les biais cognitifs sont en fait des sortes de « bug » de notre fonctionnement mental, qui bien souvent, nous induisent en erreur. S’en libérer permet d’évoluer au plan personnel..

Sortez de la logique « tout-ou-rien » !

La logique du tout-ou-rien est un véritable poison existentiel. Elle se caractérise par une façon de penser où les choses sont soit « totalement l’un », soit « totalement l’autre ». Par exemple :

• Tout/rien ;
• Vrai/faux ;
• Réussite/échec ;
• Toujours/jamais ;
• Eux/nous ;
• Etc.

Cela nous amène aussi à souvent généraliser de façon excessive. Nous nous laissons alors piéger par des pensées qui commencent par :

• « Les gens sont …
• « tous les hommes sont… » ou « toutes les femmes sont… »
• « les patrons sont… » ou « les grévistes sont… »
• Etc.

Comme vous le savez, rien n’est ni blanc, ni noir

En fait, lorsqu’on y réfléchit, on se rend compte que rien n’est ni blanc ni noir… Et oui, tout dépend de la façon dont on voit les choses !

Ainsi, une expérience douloureuse, peut s’avérer être plus tard, la source d’une grande force.

S’habituer à envisager différents points de vue, qui semblent parfois contradictoires, permet donc de favoriser son évolution personnelle.

Et vous, comment, fonctionnez-vous ? Allez-vous laisser ces biais cognitifs vous dominer ?!

Ce qui est sûr, est que ce que vous appelez un échec est toujours une opportunité d’évoluer pour ne plus refaire les mêmes erreurs.

Alors d’après-vous, quelle est la façon de voir qui vous aidera le plus à avancer ?

Cernez vos croyances limitantes

Une autre chose à observer sur soi-même est ce que l’on appelle les croyances limitantes. Ce sont des croyances, souvent négatives, qui nous empêchent d’avancer. En réalité, elles s’appuient sur divers biais cognitifs.

Le plus souvent, ça commence de cette façon :

• « De toute façon, je ne peux pas… » (ou « ça ne va pas… »)
• « Je ne suis pas capable de… »
• « Je suis trop… »(ceci ou cela) « pour… »
• « Mais de toute façon, il est impossible de… »
• « Je dois être… ou il faut que je sois… »(« fort », « parfait », « irréprochable », etc.)
• « Il est trop tard pour… »
• « Je voudrais… mais… »
• Etc.

Le plus grand risque avec ces croyances est de les laisser nous dominer.

Plus on les laisse nous dominer, plus on risque d’avoir des expériences qui les confirment.

Et là, on va souvent faire la terrible erreur de croire qu’elles sont vraies. 

Or les résultats en thérapie montrent exactement l’inverse. Par exemple, de nombreuses personnes très timides au départ, se découvrent finalement un tempérament affirmé, à l’issue de leur travail thérapeutique.

Enfin, passez à l’action : appliquez ce que vous apprenez !

Le seul véritable moyen d’apprendre et donc de progresser sans votre évolution personnelle, est d’essayer. Une fois encore, faites comme les enfants !

Combien de fois êtes-vous tombé(e) avant de savoir marcher ?

Et avant de savoir faire du vélo ?! Et sinon, combien de ratures avez-vous faites avant de réussir à écrire ?!

Chaque déconvenue est en fait une opportunité d’apprendre.

Mais pour que cet apprentissage soit réellement utile, il est nécessaire d’appliquez ce que vous avez appris. 

Commencez simplement par choisir une de ces astuces et voyez comment l’appliquer une fois, pour voir ce que cela donne.  

Par quoi souhaiteriez-vous commencer, du coup  ?

Et si ça ne marche pas ?! Comment maintenir une évolution personnelle ?

Et juste une dernière chose, en cas de déconvenue ou de découragement (et on ne va pas se mentir, ça arrive) :

• D’abord, reprenez cet article et voyez à quel niveau vous pouvez progresser ! 
• Ensuite, lisez des textes ou regardez des vidéos inspirantes ! Cet article jouera peut-être ce rôle pour vous : « Se libérer soi-même ?! Les 5 leçons issues de mon expérience (personnelle et professionnelle)« 
• Et enfin, persévérez : les résultats finirons par se faire sentir 😉 !

Car n’oubliez pas ceci :

« Etre vivant, cela signifie être toujours prêt à apprendre et si besoin, à changer […]. » Karl Otto Schmidt

Alors, soyons vivants et continuons d’apprendre pour évoluer dans les différents plans de notre vie ! 

Cet article vous a aidé ?! Et vous souhaitez aller plus loin ?!

Déjà, partagez-le avec des proches et rassemblez-vous entre personnes motivées pour évoluer. De cette façon, vous allez créer une dynamique stimulante dans votre environnement. Et puis en plus, vous aiderez le blog à se développer ;-).

Si ce sujet vous intéresse, consultez aussi cet article : « Oser changer de vie (ou comment vaincre la peur du changement)« . 

Merci et à bientôt !

Karim

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