Comment accéder au bien-être ? Et comment reprendre le chemin de l’épanouissement ?! C’est le programme de ce jour. Vaste programme en vérité, qu’il est impossible de traiter en un seul article. Nous allons donc continuer à poser des bases avec ces 9 clés… essentielles.  Elles permettent notamment d’approfondirl’article « La route du bien-être et de l’épanouissement ?! Mise au point et démarrage« . Pour info, j’ai volontairement mis de côté la question du bien-être physique. Cela aurait vraiment été trop long sinon.

Petit astuce avant de commencer :

Si vous n’avez pas beaucoup de temps, lisez une clé par jour et voyez si ça « résonne » avec votre journée !

Donner et recevoir de la tendresse : « LA » source du bien-être et de l’épanouissement

Vous le savez… L’affection, l’amour, l’attachement… sont essentielles à notre bien-être.

La tendresse est un moyen de les exprimer. Avec le partage émotionnel (plus large car il inclut tous types d’émotions),  ils fondent notre sentiment d’exister.

C’est notamment grâce à ces échanges qu’on se sent vivant. Le bien-être y trouve donc sa source. Tendresse et partage émotionnel sont également à la source de notre sentiment de sécurité interne.

Pour toutes ces raisons, on peut dire que donner et recevoir de la tendresse d’une personne que l’on aime, c’est LA source de bien-être. 

Mais ce n’est pas tout ! En acceptant l’affection ou la tendresse qui m’est offerte, je reconnais à l’autre la capacité d’être « bon pour moi »… Quel intérêt ?  Et bien ça augmente aussi son bien-être ! L’affection et le bien-être, c’est « gagnant-gagnant », comme dirait un vieil ami. 

Et oui, grâce à la tendresse que nous recevons, nous comprenons que nous sommes aimés. Ça nous autorise à nous aimer nous-mêmes.

En plus, lorsque nos signes de tendresse et d’amour sont acceptés par les personnes que nous aimons, nous comprenons alors, que notre amour a de la valeur. C’est comme cela que nous découvrons que nous avons le pouvoir d’être bon pour l’autre. 

Alors ?! Comment vous sentez-vous au plan affectif ?

  • En manque ou étouffé(e) ?
  • « insatiable » ou « bloqué(e) »  ?
  • Sécurisé(e) ou insécurisé(e) ? 
  • Encore autre chose ?

Etre-aimé et aimer

Partage de tendresse et échanges affectifs nous permettent d’apprendre à nous aimer nous-mêmes. 

Être à l’écoute de ses ressentis et de ceux des autres :

Le bien-être trouve sa source dans la tendresse et les marques d’affection. En effet, mais pas dans n’importe quelles conditions. C’est en fait le respect des besoins de chacun qui fait qu’elles deviennent vraiment bénéfiques.  

Dans le cas contraire, la relation peut être source de stress, de frustration, d’oppression, etc. Elle risque alors de devenir insécurisante. Et comme vous le savez, c’est mauvais pour le bien-être ;-).

En étant à l’écoute de vos ressentis et de ceux des autres, vous allez mieux vous comprendre et mieux comprendre les autres.

C’est essentiel pour votre bien-être ! Cela vous aidera à la longue à mieux gérer vos émotions et celles des autres. Du coup, vous gérerez mieux vos relations.

Tel un pisteur ou un chasseur, développez votre acuité en restant vigilants à vos ressentis et à ceux des autres. 

Vous pourrez ainsi mieux vous protéger, notamment des personnes qui ne respectent pas vos besoins,  consciemment ou inconsciemment. Le bien-être se protège. En vous protégeant mieux, vous allez améliorer votre environnement. Vous allez le rendre plus sécurisant. Or, le sentiment de sécurité à la base de la confiance en soi. 

En étant à l’écoute de mes besoins, je me respecte moi-même… En les faisant respecter, je reprends confiance en moi.

Bien sûr, nous sommes d’accord : ce n’est pas facile et ça peut prendre du temps.

Mais alors…

  • par quoi allez-vous commencer ?!
  • Vous ou les autres ?!
  • Mais peut-être que tout est déjà ok à ce niveau…

Dans ce cas, passez au point suivant ;-).

Aidez et acceptez d’être aidé !

Vous n’êtes pas sensé(e) « tout faire » et/ou « tout réussir ». Regardez d’ailleurs autour de vous. Même les super héros n’y arrivent pas…

Ce qui est sûr, c’est qu’accepter d’être aidé est une façon de s’aimer et de se respecter. 

Aider et accepter d'être aidé favorise le bien-être et l'épanouissement

Aider, accepter d’être aidé : tout le monde y gagne

Et aider quelqu’un ? Hé ben ça fait du bien… et pas seulement parce qu’on se sent utile…  

Tenez, par exemple : aux alentours de mes 25 ans. Je traversais une phase où j’étais déprimé et fatigué.  Invité à une soirée, je me retrouve à côté d’une copine encore plus mal que moi… Au fond du trou.

Je passe alors en mode « super psy » pour l’aider. Et quoi ?! Et bien en réalité, ce n’est pas le fait qu’elle se sente mieux qui m’a profondément marqué… 

C’est surtout le fait que je me sentais tellement bien, après !

Et oui… Quelle satisfaction de voir quelqu’un retrouver le sourire, et d’y être pour quelque chose…Pour le coup, j’étais « reboosté ». Moral et estime de soi étaient regonflés. Et j’ai passé une super soirée.

Donc, le bien-être personnel se nourrit… du bien-être des autres !

Bien sûr, si on se fait « forcer la main », c’est différent… En fait, ça marche lorsqu’on le fait par envie. Un peu comme tout d’ailleurs. En tout cas, en acceptant de donner et recevoir de l’aide je vais créer des liens plus forts et plus fraternels.

La reconnaissance réciproque et les échanges affectifs vont alors nous rapprocher. J’aurai alors plus souvent l’occasion d’être sollicité ou aidé, en cas de besoin. 

En favorisant ces liens de solidarité réciproques nous créons autour de nous un contexte « fraternel » et résilient. 

Bien sûr, m’inscrire dans cette démarche dans le seul but de recevoir en retour fausserait la donne… Le bien être se nourrit d’une démarche authentique…

Attention, un danger pour l’estime de soi : trop donner ! 

Evidemment, tout cela ne fonctionne que si je ne tombe pas dans l’excès inverse… celui de m’oublier en m’occupant des autres plutôt que de moi-même.

Ça me fait d’ailleurs penser à une patiente, qui m’a dit il y a peu, au moment de son « déclic »:

En fait, je passe mon temps à arroser le jardin des autres… et à être triste que rien ne pousse dans le mien.

Le pire c’est qu’à force de donner sans prendre ni recevoir, son entourage s’y était habitué. Par conséquent, son conjoint et certains de ses amis avaient tendance à abuser de sa gentillesse. Ils ne prenaient en fait plus en compte ses besoins. Hé ben je peux vous dire qu’après son déclic, il y a eu du mouvement dans la chaumière…

Avez-vous des difficultés à laisser les autres vous aider ?

  • Peut-être avez vous parfois le sentiment que vous ne méritez leur aide ou que VOUS DEVEZ vous en sortir seul(e) ?
  • Où alors vous avez tendance à vous dévouer aux autres et à vous oublier ?!
  • Comment vous sentez-vous dans ce fonctionnement ?
Rire, danser, chanter, jouer : le bonheur

Rire, danser, chanter, jouer !

Rire, danser, chanter, jouer : l’épanouissement par le lâcher-prise

Avec toutes ces activités, je stimule le circuit du plaisir et de la récompense de mon cerveau. Et puis, je suis plus dans le moment présent, ce qui donne plus d’intensité à ce que je vis. La conséquence en est un plus grand plaisir.

Et en partageant avec d’autres, je me sens exister !

Du coup, je me sens moins seul, tout en ayant l’occasion de nouer des liens. Tout cela stimule et donne un peu de saveur à nos vies qui sont parfois trop sérieuses… D’ailleurs, laisser de côté certains soucis pour se divertir un instant n’a jamais fait de mal à personne !

Et puis, si une  occasion de rire s’offre dans la foulée, j’ai tout gagné. 

Le rire est un anti-déprésseur/anti-stress naturel. Il y a même des thérapies par le rire. 

Vous en doutez ? Pas de problème, mais à ce moment, ne restez pas sur un apriori. Prenez le temps d’aller voir un rassemblement de danseurs ou un cours de danse (Rock ou Lindy up par exemple). 

Et observez simplement les expressions de ces gens qui dansent… De même, observez des enfants qui jouent. Ils rient (et parfois ils pleurent bien sûr), ils s’animent, ils sont vivants.

  • Sentez-vous comme un vide au fond de vous ? Un peu comme si vous étiez « éteint(e) » ?!
  • Ou peut-être avez-vous l’impression d’être constamment en mouvement, sans jamais pouvoir vous « poser » ?
  • Et là c’est peut-être l’impression que tout défile, sans vraiment avoir le temps d’en profiter…
  • Etes-vous satisfait(e) de ce fonctionnement ?

Exprimez votre créativité et alimentez votre curiosité 

Nous sommes des êtres créatifs. Et que vous l’acceptiez ou non vous avez une part créative. Elle est d’ailleurs à la source de votre potentiel d’épanouissement. Seulement c’est en l’entretenant qu’elle se développe. 

Je rencontre parfois à mon cabinet des patients qui me disent ne pas avoir de créativité. Et presque à chaque fois, on se rend compte ensemble, au cours des séances, que :

  • Soit ils n’avaient pas encore trouvé le ou les domaines où ils sont créatifs. 
  • Soit, ne se croyant pas créatifs, ils le connaissaient mais ne l’exploitaient pas !

Pourtant, les jeux, les hobbies, les passions ou tout autre centre d’intérêt, stimulent cette part créative.

Ils nous font parfois rêver ou nous permettent de nous exprimer.

Dans d’autres cas, on décharge nos tensions.  Ce qui est sûr, c’est que tout est bon pour stimuler notre créativité, notre curiosité, notre envie d’apprendre ou de nous améliorer dans certains domaines. Car, n’oubliez pas : il n’y a pas de hiérarchie des centres d’intérêt.

Ce qui compte c’est ce que VOUS aimez. 

La créativité comme source de bien-être et d'épanouissement

La créativité, un source d’épanouissement

En plus, ces activités nous permettent, à la longue, de nous sentir plus compétents dans certains domaines et de développer de réelles compétences. Cela permet petit à petit de gagner en assurance. Estime de soi et confiance en soi viendront aussi en pratiquant ce que vous aimez !

Mais peut-être avez-vous laissé de côté un certain nombre d’activités ou de sources de plaisir ?

  • C’est certainement pour assumer des responsabilités ou vivre avec quelqu’un.
  • Cela montre alors votre dévouement et votre sens du sacrifice.
  • Mais jusqu’où êtes-vous prêt(e) à vous dévouer ou vous sacrifier ?

A l’inverse :

  • vous vous sentez peut-être totalement investi dans une passion ou un travail.
  • Seulement vous commencez à vous sentir seul(e) ou isolé(e).
  • Vous n’arrivez pas encore à ralentir le rythme mais vous pressentez qu’il manque quelque chose.
  • Si c’est le cas, allez-vous continuer cette grande traversée en solo ?

Contempler et s’émerveiller : le retour du lâcher-prise

Cela fait longtemps que les cultures orientales ont compris la puissance de la contemplation et de l’émerveillement.

Accordez-vous juste une minute le matin…

… Pour ne rien faire d’autre que de contempler un paysage, votre chat, ou ce que vous voulez. Regardez la beauté et la perfection de ce que vous observez. Ressentez les sensations d’exister, comme les odeurs qui vous entoure, la texture de ce que vous touchez, etc.

Ça aide en fait à « se poser » et à sortir du film intérieur. Du coup, on retrouve là au lieu d’être perdu dans les regrets du passé ou dans les inquiétudes du futur. L’instant présent devient alors plus intense !

La réalité est du coup plus consistante et le temps s’écoule plus lentement. En développant cette capacité, vous réduirez le sentiment que votre vie vous glisse entre les doigts. 

Alors, Sortez le nez du guidon, 1mn juste une fois !

D’ailleurs, saviez-vous que nombreuses sont les grandes découvertes en physique et en mathématique qui ont été faites dans ces moments là, au détour d’une promenade ou d’une rêverie ? En plus ça peut apporter de la joie… je vous jure j’ai testé. Et je suis pas le seul… Bon bien sûr, ce n’est pas une obligation.

Enfin, on peut apprendre à se recentrer grâce à cette démarche, en relativisant et en évitant de se disperser.

Pour toutes ces raisons, pratiquer la contemplation est un moyen de réduire le stress. Si vous voulez développer une meilleure gestion du stress, commencez par lire : « Le stress, définition, explications et exercices pratiques« .

contemplation et émerveillement : en route vers le bien-être

L’instant présent et la contemplation : une source de bien-être et d’épanouissement

En retrouvant cet équilibre vous développerez en plus votre intelligence intuitive

Au fond, contempler et s’émerveiller est la première étape pour prendre du recul mais également développer son intelligence intuitive.

Cela permet de rééquilibrer la balance avec notre intelligence analytique, souvent trop développée. En utilisant les deux, l’épanouissement devient alors plus facile.

Si nous n’avions utilisé et musclé qu’un seul côté de notre corps, nous serions complètement déséquilibré, au point que cela serait considéré comme un handicap.

De même, nous servir de la seule intelligence analytique nous déséquilibre et nous handicape, sur le plan psychologique.

Développer son intelligence intuitive par la contemplation et l’émerveillement aide à retrouver paix et harmonie..

Alors, êtes-vous prêt(e)

  • À vous autoriser une petite pause et à prendre un peu de recul ?
  • à rendre sa place à votre intuition et votre sens du beau?!

Mais peut-être avez-vous le problème inverse ?! 

  • A ce moment-là, vous avez plus besoin de développer votre « côté analytique ».
  • Car un excès de fonctionnement « intuitif » peut tout autant être problématique.

Accordez de l’importance à ce qui va, tout comme à ce qui ne va pas :

Pour nous repérer dans notre environnement, nous sommes obligés de filtrer les informations que nous recevons.

Ce que je constate dans mon travail, c’est que voir « en négatif » est souvent un problème de « filtre mal réglé ». 

Je m’explique. Nous nous sommes construit avec des habitudes et des réflexes d’interprétation des évènements qui surviennent. Ce sont nos filtres. Régler nos « filtres » peut favoriser le bien-être en permettant de faire évoluer notre façon d’interpréter les choses.

Par exemple : Prenons quelqu’un de très exigent et dure avec lui-même. Il peut ainsi évoluer vers un point de vue qui lui permettrait de se dire quelque chose comme :

Bien qu’imparfait, j’ai aussi des atouts et des « qualités ».

Estime de soi et confiance en soi peuvent alors plus facilement se développer. Cela permet également de mieux accepter ce que nous sommes.

Prendre en considération les aspects dits « positifs » et les aspects dits « négatifs » de façon équilibrée permet d’être plus lucide sur la situation.

Il ainsi possible de garder un certain optimisme, sans pour autant se fourvoyer dans des illusions ou des espoirs vains.

Il est donc « tout bénéf » de garder un équilibre dans notre perception de « ce qui va » et « ce qui ne va pas ». En bref, il s’agit de rester vigilant à maintenir un filtre (positif/négatif) équilibré.

Cultiver cette vision permet de surcroit de se rendre progressivement compte que rien n’est « blanc ou noir ». Cette notion de filtres n’est pas claire ? Alors lisez le chapitre sur les pensées négatives dans : « 4 étapes pour se libérer du stress« .

Alors quelle est votre façon de voir les choses ?

  • Quel genre de filtre avez-vous ? 
  • Accordez-vous plus d’importance au négatif des choses ou au positif ?

Ce qui est sûr c’est que ne voir que par l’un ou l’autre est toujours ours de conséquences :

  • Perdre espoir et ne plus voir qui pourrait aider à dépasser des difficultés ou des épreuves ;
  • Se faire croire que tout va bien et se priver de la possibilité de changer certaines choses…
Comment ne plus juger et commencer à lâcher prise ?

Juger ou lâcher prise ?

Libérez-vous de vos jugements : une autre forme de lâchez prise

Se comparer aux autres et juger (les autres ou nous-même) est source de stress et d’affects négatifs. En plus, c’est très couteux en énergie.

Pourquoi ?

Parce qu’en voulant juger et « avoir raison », nous faisons entrer en conflit notre « illusion de savoir » avec la réalité.

A votre avis qui est-ce qui gagne à la fin ? La réalité ou votre vision du monde ? En plus, à la longue, on se retrouve à lutter pour gérer nos propres contradictions, elles-mêmes issues de nos jugements antérieurs.  

On cherche alors à justifier tout un tas de choses. Tout ça pour rester dans l’illusion de savoir et « d’avoir raison »… ça a l’air épuisant comme ça, vous ne trouvez pas ? Et en plus, vous savez-quoi ?

Il est maintenant vérifié par la recherche que lorsqu’il s’agit de juger ou de nous comparer aux autres… Et ben nous nous trompons la plupart du temps.

Alors à quoi bon se fatiguer avec ça ?!

A l’inverse, limiter les jugements et la comparaison apporte plus de sérénité et de confiance en soi, conditions essentielles à notre bien-être et à notre épanouissement.

Voir en nuances de gris plutôt qu’en noir et blanc ? Si si c’est pas mal ça…

En évitant les jugements en « tout blanc ou tout noir », je favorise une vision du monde plus souple et j’améliore mes capacités d’adaptation. J’attends moins des autres et je suis donc moins souvent déçu.  

Moins juger permet de relativiser et de moins attendre des autres…

En plus de nous épargner de fréquentes déceptions, ça facilite et améliore nos relations sociales. En effet, nous avons tendance à apprécier spontanément les gens qui ne jugent pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est rassurant, les gens comme ça 😉

Enfin, moins juger c’est aussi se libérer un peu de ce normes sociales ou culturelles qui peuvent être sources d’anxiété. Et ça fait du bien… Alors, allez-vous prendre ce chemin pour votre épanouissement ?

Quelle est votre façon de juger et de vous faire un avis sur vous-même et ce qui vous entoure ?

  • Avez-vous plutôt tendance à émettre des jugements tranchés ou à ne pas vous autoriser à en avoir ?
  • Révisez-vous vos jugements ou restez-vous sur vos positions ?
  • Avez-vous l’impression que « le mal » vient, en général des autres ou plutôt que c’est vous qui n’êtes jamais bien ou « comme il faut » ? 

Transformez vos « erreurs » en opportunités pour progresser ! La voie royale vers l’épanouissement

Je fais des erreurs, vous faites des erreurs, nous faisons tous des erreurs. 

Me tromper m’a souvent amené à avoir des regrets. Je me disais à ce moment-là que « j’aurais dû faire autrement », avec beaucoup de colère. J’ai souvent ruminé sur des situations, à retourner le problème dans tous les sens.

J’en voulais aux autres, afin d’éviter de m’en vouloir.

Dans certains cas je minimisais mes erreurs et dans d’autres, je m’accablais. Dans les deux cas, c’était la dépression qui pointait son nez…

En fait, dans les deux cas, j’essayais de gérer ma culpabilité ou ma honte, en évitant de me remettre en question. Et bien-sûr, ça me bloquait. Reconnaître et accepter que l’on s’est trompé est essentiel pour progresser. 

Pour cela, il est nécessaire de se pardonner, pour avancer.  

Oui, ok… Mais comment faire, sachant qu’on ne peut pas enlever sa culpabilité ou sa honte et la colère ou la tristesse qui les accompagnent ?!

Comment transformer ses erreurs en opportunités...

Transformer vos erreurs en opportunités ?!

Transformez votre erreur en opportunité

Accepter que l’on a fait une erreur est la première étapes. La considérer comme une occasion d’apprendre et de ne pas la reproduire est la deuxième étape.

En fait, nos ressentis négatifs nous empêchent le plus souvent de nous poser deux bonnes questions :

  • Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation ?
  • Comment puis-je faire pour progresser et ne plus reproduire cette erreur à l’avenir ?

Posez-vous ces questions lorsque vous ferez une erreur… et voyez ce que ça change. Le simple fait d’essayer peut donner du courage et de d’espoir.  

Pourquoi ?

Parce qu’au lieu de se tourner vers le passé ou la peur d’un futur négatif, on se tourne vers un futur potentiellement meilleur.  C’est donc une voie royale vers l’épanouissement et le bien-être. Et n’oubliez pas…

Apprendre des ses erreurs pour aller vers l'épanouissement

Apprendre de ses erreurs, un source d’épanouissement

Tout comme un bébé ne peut pas apprendre à marcher sans tomber, nous ne pouvons arpenter la vie sans nous tromper. Le bébé apprend. Et vous ?

Et oui, une des erreurs les plus courantes de l’adulte est peut-être bien de croire qu’il n’est plus là pour apprendre mais pour réussir. Or, le comble est qu’un des meilleurs moyens de réussir est de chercher à apprendre.

J’ai un vieil ami, un véritable artisan qui me dirait que c’est en acceptant de redevenir un Apprenti que l’on peut devenir un Maître.

Alors, et vous ? Quel rapport entretenez-vous à vos erreurs ?

  • Avez-vous plutôt tendance à ne pas les reconnaître ou à vous accabler ?
  • Quelles proportions prennent-elles dans votre vie ?
  • Quelles en sont les conséquences, pour votre vie et celle de vos proches ?

Pour conclure : 2 remarques importantes et 1 petit exercice !

Tout d’abord, vous avez dû constater que nous pouvons avoir déjà développé une clé dans un domaine de notre vie et pas du tout l’autre.

J’avais par exemple un patient qui savait très bien transformer ses erreurs en opportunités de progresser dans le domaine professionnel, mais qui n’y arrivait pas du tout au plan amoureux.

Nous sommes tous différents

Certaines clés sont effectivement plus difficiles pour nous à développer dans certains domaines par rapport à d’autres. C’est alors souvent l’indice qu’il y a un frein, la plupart du temps inconscient. Dans ce cas, sachez que ça demandera plus de travail mais que ce n’est pas impossible (cf. l’article fondateur de ce blog).

Cela renforce la tendance naturelle que nous avons d’être plus facilement attirés par certaines façon de chercher le bien-être que par d’autres.

Gardez l’équilibre, c’est pas facile mais c’est possible

Comme dans tout, les excès « gâchent la fête » : exploiter toujours la même source de bien-être risque de la rendre moins bénéfique et même de nous rendre trop dépendant, un peu comme avec une drogue. A l’inverse, trop diversifier risque de nous disperser et de nous empêcher d’apprécier pleinement l’instant présent.

Favorisez donc l’intégration progressive de nouvelles sources de bien-être tout en veillant à ne pas vous disperser.

He oui, nous sommes souvent pressés d’accéder au résultat. Alors que ce sont les étapes intermédiaires qui nous permettent d’y accéder…Comment développer ses sources de bien-être et aller vers l’épanouissement ?

Faites un tableau avec deux colonnes.

Dans celle de gauche notez ce que vous pensez avoir suffisamment développé. A droite, notez ce que vous auriez envie d’essayer ou de développer : ce dont vous avez besoin.

Réfléchissez ensuite à ce par quoi vous allez commencer. Ensuite, numérotez les besoins que vous avez repérés.  Enfin, choisissez en un et réfléchissez à comment vous allez faire pour le satisfaire en gardant à l’esprit cette question :

Quelle serait la façon la plus simple et la plus facile de répondre à mon besoin.

Bien-sûr, agissez lorsque vous vous sentez prêt(e). Ne forcez pas les choses !

Alors, est-ce que cet article vous a apporté quelque chose ?

Si vous êtes arrivés au bout de cet article, c’est que vous êtes vraiment motivé(e) par ce sujet !

Alors, partagez ce que vous avez à dire dans les commentaires de façon à apporter votre pierre à l’édifice ! Notre édifice du bien-être et l’épanouissement…

Merci d’avance pour vos remarques et commentaires !

Karim

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